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Le Conseil de la fédération a rendu public son point de vue sur la réunion des premiers ministres qui a eu lieu la semaine dernière à Moncton (N.-B.), et au-delà de toute la rhétorique, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne nouvelle : la plupart des premiers ministres semblent, en général, tièdes à l’idée de TILMA, l’entente commerciale de l’Ouest dont le premier ministre de la Colombie-Britannique Gordon Campbell fait la promotion de façon acharnée. Après avoir apaisé Campbell et le premier ministre Stelmach de l’Alberta, la déclaration se concentre sur le travail à effectuer pour renforcer l’Accord sur le commerce intérieur (ACI). C’est un développement positif.

La mauvaise nouvelle : la déclaration sur le changement climatique. Les provinces ont fait de très petits pas sur cette question, largement en raison du refus de l’Alberta et de Terre-Neuve de conserver un système de « cap and trade » (plafond et échanges) dont le Manitoba et d’autres provinces progressistes font la promotion. Les premiers ministres prennent tout de même un peu d’initiative, bien que selon le plan et l’échéancier individuel de chaque province, par rapport à un vide complet de direction de la part du gouvernement fédéral conservateur sur la question.

Ce n’est pas encourageant pour les Canadiennes et les Canadiens lorsque le mieux qui peut être dit au sujet d’une rencontre de nos dirigeants provinciaux est que « cela aurait pu être pire. » Mais c’est la réalité politique du Canada pour l’instant.

Nous avons un premier ministre qui tente de faire de son gouvernement, un gouvernement majoritaire, et un groupe de premiers ministres qui est loin d’être prêt à combler ses lacunes pour provoquer le changement radical dont notre pays a besoin.