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Malgré la réticence de plusieurs hauts fonctionnaires, le gouvernement conservateur va de l’avant avec son projet de vente d’édifices à bureaux d’une valeur de 1,5 milliard $, qui seront ensuite reloués dans le cadre de PPP de 25 ans.

Selon certains médias, les hauts fonctionnaires ont prévenu que le projet pourrait coûter 600 millions de dollars aux contribuables s’il échoue et ils ont demandé une analyse exhaustive des risques. Mais le ministère des Travaux publics fait la sourde oreille et soutient que l’appel d’offres est la meilleure façon d’analyser les forces et les faiblesses du projet.

Une source a révélé au Globe and Mail que l’ont craint que « les économies potentielles aient été exagérées et les risques potentiels ignorés ».

L’ Alliance de la fonction publique du Canada exige l’annulation de la vente de neuf édifices importants et soutient que les loyers à payer pendant la durée des baux équivaudront au double du prix de vente.

Les arguments de l’AFPC concernant le secret qui a entouré la vente ont eu un écho au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Le Comité a demandé un moratoire sur la vente jusqu’à ce qu’il ait pu examiner les études d’impact et d’autres données pertinentes.

L’AFPC demande aussi au premier ministre Stephen Harper de soumettre l’entente à la vérificatrice générale du Canada afin qu’elle puisse examiner la vente et présenter un rapport public sur ses conclusions.