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(Truro) – Selon le président du SCFP de la Nouvelle-Écosse, en retirant le droit de grève aux travailleurs de la santé, le gouvernement se sert d’un canon pour tuer une mouche. « Les Néo-Écossais doivent réfléchir une seconde au faible nombre d’heures-personnes qui ont été perdues à cause d’une grève dans ce secteur depuis 25 ans, affirme Danny Cavanagh. Il est minuscule. Autrement dit, le système actuel fonctionne! »

« En fait, explique M. Cavanagh, l’expérience des autres provinces montre qu’il est inefficace d’interdire la grève. Les grèves les plus longues dans le secteur de la santé l’ont été dans les provinces où la grève est interdite. »

« Il est évident, ajoute M. Cavanagh, que les conservateurs, qui cherchent désespérément à s’associer à un enjeu qui pourrait susciter l’adhésion de la population, ont fait quelques sondages et, surprise, les gens ne veulent pas de grèves dans le secteur de la santé. Mais personne ne veut de grèves dans ce secteur, y compris les syndicats. »

« Si l’on regarde les 25 dernières années, on constate que le système que nous avons en Nouvelle-Écosse est au moins aussi bon, sinon meilleur, que celui des autres provinces, soutient-il. Les pires perturbations dans le système de santé de la province sont causées par le manque de professionnels de la santé. Combien de «Code violet» avons-nous eus dans les salles d’urgence au cours des deux ou trois dernières années? Depuis l’automne 2006, il y en a eu quatre dans le district sanitaire de Southwest seulement. La salle d’urgence de Lillian Fraser à Tatamagouche ferme régulièrement. Une grève d’une journée à l’IWK cause bien moins de tort aux jeunes que la pénurie de professionnels de la santé mentale à ce même hôpital. »

« Je peux vous assurer que le SCFP, plus grand syndicat du Canada avec ses 560 000 membres, ne laissera pas un gouvernement minoritaire nous retirer ce droit fondamental sans réagir, conclut M. Cavanagh. Nous entreprendrons une grande campagne d’information publique pour montrer clairement aux Néo-Écossais que cette idée n’est qu’une habile diversion. Il n’y a pas de problème de “grève” à régler. »

Pour renseignements : Danny Cavanagh, Président, SCFP Nouvelle-Écosse - 902-957-0822 (Cell.); John McCracken, Conseiller, SCFP-communications - 902-455-4180 (b)