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De l’autre côté de la rue, les chutes du Niagara rugissaient! Pendant ce temps, à l’intérieur du centre des congrès, Paul Moist, président national du SCFP, félicitait plus de 300 délégués à l’assemblée du Comité de coordination des conseils scolaires de l’Ontario (CCCSO) à Niagara Falls, en Ontario, pour leur excellent travail. Les membres ont en effet eu plusieurs défis à relever, dont le moindre n’était pas la formule de financement en éducation de l’Ontario.

Les sections locales 218 (Durham) et 4222 (Thames Valley) du SCFP ont fait l’objet d’une attention particulière avec les grèves qu’elles ont menées dernièrement. « Aux membres et à tous ceux et celles qui vous ont appuyés, je dis que nous sommes fiers de vous, a déclaré Paul Moist. Vous vous êtes tenus debout, pour vous-mêmes et pour tous les travailleurs des conseils scolaires de l’Ontario et du reste du pays. Les AE de Thames Valley ont ouvert le bal le printemps dernier et nous les en félicitons. »

« Nous avons certains problèmes dans le secteur des conseils scolaires du pays, a poursuivi M. Moist. Au cours des 10 prochaines années, les inscriptions pourraient diminuer de 9,4 pour cent dans l’ensemble du pays, selon un profil du secteur rédigé par le recherchiste du SCFP national Paul O’Donnell. En Ontario, les inscriptions pourraient diminuer de 5 pour cent. Moins d’élèves, cela veut dire moins d’argent pour les conseils scolaires. »

Les problèmes auxquels sont confrontés les conseils scolaires de tout le pays ont amené Paul Moist à annoncer une nouvelle initiative nationale : « En 2008, nous tiendrons notre toute première conférence nationale du secteur des conseils scolaires, qui rassemblera des travailleurs des conseils et commissions scolaires de toutes les régions du Canada! »

« Ce secteur compte 100 000 membres d’un bout à l’autre du pays, dont 40 000 en Ontario. Vous êtes l’un de nos secteurs les plus importants et nous vous appuierons. Nous sommes présentement aux prises avec de nombreux dossiers chauds, tant ici, en Ontario, que dans le reste du pays », a affirmé M. Moist.

 

« Le dernier budget fédéral ne prévoyait rien pour les travailleurs des conseils scolaires, rappelle Paul Moist. Nous demandons au gouvernement fédéral d’accorder un remboursement total de la TPS aux conseils scolaires pour toutes leurs dépenses, comme il l’a fait pour les municipalités. » Le président national a ensuite demandé à tous les membres d’écrire à leurs députés pour exiger un remboursement de la TPS pour les conseils scolaires

 

« En Ontario, comme dans quatre autres provinces (C.-B., N.-B., Î.-P.-É. et T.-N.), les conseils scolaires ont perdu le droit de percevoir des taxes, ce qui les laisse à la merci de leurs gouvernements provinciaux », a expliqué M. Moist.

Rappelant la situation ailleurs au Canada, le président Paul Moist a précisé que la Saskatchewan est sur le point d’entamer des négociations provinciales. À Terre-Neuve-et-Labrador, les négociations se font à l’échelle de la province, mais la convention collective arrive bientôt à échéance.

À Vancouver, en C.-B., un manque à gagner budgétaire de 5,2 millions de $ est prévu en 2007-2008. Au Manitoba, on se mobilise pour obtenir un régime de retraite à prestations déterminées pour les travailleurs des conseils scolaires de la province. En Ontario, le dernier budget n’a pas tenu compte de la restructuration de la formule de financement.

Le conseil scolaire du district catholique de Dufferin-Peel est maintenant en supervision et la section locale 1483 du SCFP a un solide mandat de grève. « Merci aux syndics de Dufferin-Peel qui ont riposté et défendu leurs principes », a souligné M. Moist.

« Le SCFP appuiera la section locale 1483 du SCFP et toute autre section locale du pays. Soumettez-nous vos campagnes par l’entremise de votre conseiller syndical et de votre conseiller aux communications et nous serons là pour vous aider. Et, comme syndicat national, nous nous engageons à travailler avec vous. »

« Nous appuierons vos campagnes et nous ferons du piquetage avec vous, et bien d’autres choses encore. »

« Nous ne permettrons à aucun employeur d’affamer une section locale en grève du SCFP où que ce soit au pays, a conclu Paul Moist. Nous serons avec vous jusqu’au bout. »

Une vague d’applaudissements a déferlé dans la salle du congrès ……