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Le conseil municipal de Sackville a voté en faveur de la privatisation de son usine de traitement des eaux usées, malgré une forte opposition animée par les travailleurs municipaux, membres du SCFP, en partenariat avec le Conseil des Canadiens et d’autres militants communautaires. Le conseil a tout décidé dans le plus grand secret, sans discussion publique sur la privatisation, sauf à la toute fin, une fois l’entente pratiquement conclue.

Un chœur bruyant de plus de cinquante observateurs installés dans la galerie du conseil a accueilli la décision sur le PPP. Le contrat, d’une valeur de 177 600 $ par année pendant sept ans, a été accordé au seul soumissionnaire, Veolia Water Canada Inc., la même société qui exploite l’usine de traitement des eaux usées de Moncton. Veolia a offert à Sackville un « tarif réduit » – une tactique pour s’insérer encore davantage dans les systèmes d’eau du Nouveau-Brunswick.

Mais les opposants n’abandonnent pas la lutte. Le SCFP et le Conseil des Canadiens refourbissent leurs armes. Le SCFP soutient que le conseil devrait se concentrer sur la formation de ses propres travailleurs – qui sont plus que prêts et capables de satisfaire aux normes exigées pour faire fonctionner l’usine. Depuis sept ans, les travailleurs des eaux demandent qu’on les aide à obtenir la reconnaissance professionnelle requise en vertu des nouveaux règlements provinciaux.