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Le Comité national du SCFP sur l’environnement considère le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) comme l’indicateur le plus sérieux jusqu’à maintenant que tout le monde – gouvernements, employeurs, travailleurs et individus – doit lutter contre le changement climatique. Pour le Comité, le changement climatique est beaucoup plus qu’un enjeu environnemental; c’est un problème sociétal urgent qui touche tous et chacun d’entre nous.

La co-présidente Rh’ena Oake a résumé ainsi le point de vue du Comité : « Des preuves irréfutables montrent que si l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre continue à ce rythme, nous pouvons nous attendre à des changements climatiques qui dépasseront tout ce qui a été observé jusqu’à maintenant. »

Dans son rapport présenté à Paris le 2 février, le GIEC affirme n’avoir aucun doute que le monde se réchauffe et que l’activité humaine en est la cause. Le GIEC a été créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Ce dernier rapport du GIEC est le quatrième d’une série de documents majeurs compilant les conclusions de centaines des plus importants climatologues du monde.

Le rapport du GIEC prévoit que le niveau de la mer montera, au XXIe siècle, d’environ un demi-mètre, que la neige disparaîtra partout sauf sur les cimes des montagnes les plus hautes, que les déserts s’étendront, que les océans deviendront acides, ce qui entraînera la destruction des récifs de coraux, et que les vagues de chaleurs mortelles deviendront de plus en plus fréquentes. Des perturbations sociales majeures liées à ces effets environnementaux sont également imminentes. Les températures devraient grimper en moyenne entre 1,1 et 6,4 degrés Celsius d’ici 2100.

Le dernier demi-siècle a sans doute été le plus chaud depuis au moins 1 300 ans. Cette période de chaleur est si différente de tout ce qui a été enregistré en matière de climat qu’elle doit clairement être liée à l’activité humaine.

Mme Oake croit que le rapport montre la voie : « Une volonté collective et l’engagement de nos élus à réduire les émissions de façon radicale, un engagement à revoir en profondeur le système énergétique et le courage d’agir. »