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L’Internationale des services publics s’est jointe à des groupes de justice sociale et à des syndicats qui veulent empêcher le financement de la privatisation de l’eau dans les pays en développement par des fonds publics européens.

L’ISP est une fédération syndicale mondiale formée de plus de 600 syndicats, dont le SCFP. L’organisation représente 20 millions de travailleurs qui fournissent des services publics dans 160 pays du monde entier.

Dernièrement, la Commission européenne est devenue un donateur du Public-Private Infrastructure Advisory Facility (PPIAF). Le PPIAF a financé la privatisation de l’eau dans au moins 37 pays, pauvres pour la plupart, de l’Afghanistan à la Zambie.

Depuis la création du PPIAF, les preuves de l’échec du recours à la privatisation pour fournir une eau limpide à coût abordable aux collectivités en développement s’accumulent.

Dans une lettre adressée à Louis Michel, commissaire européen en charge du Développement et de l’Aide humanitaire, les groupes demandent à l’Union européenne de soutenir plutôt les partenariats public-public pour les services d’eau et d’hygiène en misant sur le savoir-faire du secteur public au sein des pays en développement.