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Dans le Journal de l’Association médicale canadienne du 2 janvier 2007, cinq chercheurs présentent des faits démontrant que les établissements de soins de longue durée sans but lucratif offrent de meilleurs soins à leurs pensionnaires. Les chercheurs s’appuient sur plusieurs études canadiennes qui montrent la supériorité de l’investissement public dans des soins de longue durée sans but lucratif par rapport aux soins privés.

Les chercheurs ont constaté que les niveaux de dotation en personnel sont plus élevés, que les taux d’admission à l’hôpital sont plus faibles et que les patients reçoivent plus de soins directs dans les établissements sans but lucratif. Souvent, ces établissements s’occupent de patients dont les besoins sont plus grands – un autre exemple de « l’écrémage » du secteur privé, qui garde les patients les plus faciles et évite ceux qui nécessitent des soins plus complexes et primaires.

L’article souligne que le gouvernement accorde le même financement aux établissements, qu’ils soient sans but lucratif ou non, mais une moins grande partie de ces fonds publics servent aux soins dans les établissements à but lucratif.

En Ontario, environ 60 pour cent des lits de soins de longue durée financés par le secteur public se trouvent dans des institutions à but lucratif. La proportion est d’environ 30 pour cent en Colombie-Britannique.