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Un colonel de l’aviation américaine, qui a aidé à mettre en œuvre des réformes visant à éliminer le trafic de travailleurs asiatiques vers les bases américaines en Irak, a témoigné que des entrepreneurs privés saisissaient de façon routinière les passeports des travailleurs.

Il a également déclaré qu’ils ne se conformaient aux ordres militaires les obligeant à rendre les documents aux travailleurs que parce que leurs entreprises étaient menacées.

Environ 35 000 travailleurs étrangers, la plupart venant de régions pauvres de l’Asie, travaillent dans les bases américaines pour plus de 200 sous-traitants engagés par KBR, une filiale de Halliburton. La société de Houston entreprend une privatisation sans précédent des opérations de soutien militaire en Irak, un projet de milliards de dollars.

Plus tôt cette année, une enquête de l’armée américaine déclenchée par des articles cinglants sur le trafic de travailleurs dans les bases américaines, a mené à l’instauration de réformes, dont un ordre obligeant les employeurs à rendre leurs passeports aux travailleurs.

Selon le témoignage du colonel, les entrepreneurs ne « changent pas parce qu’ils voient soudain la lumière … Ils changent parce qu’ils savent qu’ils devront rendre des comptes. » Il a expliqué que les entrepreneurs comprennent le message et se conforment lorsqu’ils sont menacés en vertu de lois américaines destinées à supprimer les contrats payés par les contribuables liés à du trafic d’êtres humains.

Les entrepreneurs ont soutenu qu’en confisquant les passeports des travailleurs, ils voulaient les empêcher de trouver du travail auprès d’autres employeurs.