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Un sondage révèle que les Canadiens veulent des services municipaux publics, pas privés

L’eau arrive en tête des services que les Canadiens veulent conserver publics

OTTAWA, Ontario – Selon un nouveau sondage rendu public le 31 mai, tout juste avant la conférence annuelle de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) qui avait lieu à Montréal, 9 Canadiens sur 10 veulent que les services d’eaux et d’égouts demeurent publics.

« Les Canadiens veulent que les services publics locaux demeurent entre les mains du secteur public, qu’ils soient contrôlés par des gouvernements démocratiquement élus et non par des entreprises privées, a déclaré Paul Moist, le président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Voilà qui devrait encourager tous les politiciens présents à la conférence de la FCM à maintenir les services d’eaux publics et à dire non aux entreprises qui entendent faire des profits avec l’eau. »

Le sondage révèle que 93 % des Canadiens veulent que les services d’eau demeurent publics. Le sondage nous dit aussi que les Canadiens veulent que les services suivants demeurent publics : l’entretien des routes et des ponts (87 %), la gestion des bibliothèques (85 %), le transport en commun (84 %), l’entretien des parcs et des patinoires (83 %) et la collecte des ordures (82 %).

De plus, le sondage révèle qu’environ 63 % des Canadiens veulent que les municipalités obtiennent la totalité de leur part de la taxe fédérale sur l’essence immédiatement et non dans trois ans tel qu’actuellement prévu.

On apprend aussi que 85 % des répondants considèrent qu’il est important que les villes utilisent l’argent pour assurer les services directement et non en les confiant à des entreprises à but lucratif.

Le sondage réalisé par Vector Research a été commandé par des syndicats des secteurs privé et public. Sa marge d’erreur est de plus ou moins 2,9 % 19 fois sur 20.

La FCM s’est réunie à Montréal du 2 au 5 juin. D’autres informations sur cette rencontre suivent dans ce bulletin.

Les faits saillants de la Conférence de la Fédération canadienne des municipalités selon le SCFP

Le « fédéralisme d’ouverture » de Stephen Harper, une nation mosaïque (FCM)

La vision conservatrice du Canada est apparue plus clairement le 4 juin à Montréal, grâce à Lawrence Cannon, ministre fédéral des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités.

M. Cannon a décrit les trois grands piliers de la vision du premier ministre Harper d’un fédéralisme d’ouverture. Il s’agit de : respecter les juridictions provinciales, limiter le pouvoir de dépenser du fédéral et améliorer la collaboration entre les trois paliers de gouvernement (fédéral, provincial / territorial et municipal).

« Personne ne peut contester l’idée que les trois paliers de gouvernement devraient collaborer et aborder les défis ensemble comme des partenaires égaux, a dit le président national du SCFP, Paul Moist. Nous félicitons le ministre pour avoir établi la chose aussi clairement devant les délégués de la FCM. » M. Moist a toutefois exprimé de grandes réserves pour ce qui est de limiter le pouvoir de dépenser du fédéral.

« Il faut que le gouvernement fédéral utilise son pouvoir de dépenser pour créer et faire respecter des normes nationales dans certaines de nos principales politiques sociales, a dit M. Moist. Le gouvernement fédéral doit s’assurer que les provinces et les territoires dépensent l’argent du fédéral pour les programmes auxquels cet argent était destiné, qu’il s’agisse de l’infrastructure municipale, des soins de santé ou de toute autre priorité. »

La ministre de l’Environnement annule – encore (FCM)

La ministre conservatrice de l’Environnement, Rona Ambrose, a annulé sa participation prévue pour le 4 juin à titre de conférencière invitée à la Conférence de la FCM. Ce n’est pas la première fois que la ministre annule une apparition publique prévue à son horaire.

Consultations des municipalités (FCM)

La bonne nouvelle émanant du gouvernement fédéral est un nouvel engagement de consulter les municipalités avant les prochains budgets fédéraux.

« Cette nouvelle n’est sans doute pas étrangère au fait que les conservateurs n’ont pas réussi à faire élire de députés dans aucune des plus grandes villes canadiennes, mais il s’agit néanmoins d’une bonne nouvelle », a dit Paul Moist.

Harper joue de prudence (FCM)

Le premier discours de Stephen Harper à titre de premier ministre livré le 2 juin dans le cadre de la Conférence de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) a été bref et prudent.

« Le chef du Parti conservateur n’a annoncé aucun nouvel engagement destiné à aider nos collectivités à s’attaquer au problème grandissant du déficit d’infrastructure, a déclaré le président national du SCFP, Paul Moist. M. Harper a plutôt dit que son gouvernement reconduirait le plan de financement mis en place par les libéraux, Le nouveau pacte avec les villes et collectivités. »

Selon cette entente, une portion de la taxe fédérale sur l’essence sera transférée aux provinces pour l’infrastructure municipale. Ce montant devra atteindre 0,05 $ le litre après 5 ans, mais le SCFP et plusieurs autres réclament une application accélérée de ce nouveau pacte.

C’est ce que le chef du NPD, Jack Layton, a exigé aujourd’hui lors de son allocution devant la FCM. M. Layton qui est lui-même un ancien président de la FCM et un conseiller municipal expérimenté a été chaleureusement accueilli par les délégués de la FCM. La raison de cet accueil est facile à comprendre. M. Layton a demandé au gouvernement Harper de transférer la totalité du 0,05 $ le litre dès maintenant. De plus, il a été le premier homme politique à répondre aux questions des délégués dans le cadre de la conférence de cette année.

Le Code Da Fiscal (FCM)

Le véritable déséquilibre fiscal se retrouve à l’échelon des municipalités. C’est ce que les délégués à la conférence de la FCM ont entendu aujourd’hui lors d’un atelier portant sur la façon dont les municipalités sont affectées par la négligence du fédéral et des provinces.

Après plus de dix ans de délestage et de compressions, on demande aux villes de s’occuper de tâches qui étaient habituellement dévolues aux gouvernements fédéral et provinciaux.

Selon une déléguée à la conférence, une conseillère municipale de Sudbury en Ontario, le véritable déséquilibre fiscal réside dans le transfert des responsabilités en matière de filet social.

Il ne s’agit pas que d’une question d’argent, encore que l’argent soit essentiel. Le gouvernement fédéral doit assumer la responsabilité de certains enjeux sociaux comme l’itinérance, le manque de services de garde abordables et de qualité et la faiblesse d’autres programmes sociaux. Il pourra le faire en prenant ses responsabilités et en renforçant les programmes sociaux universels, pas en refilant la facture aux provinces, ce que M. Harper se prépare à faire.

Le SCFP obtient de bonnes réactions des délégués (FCM)

Des dirigeants, des membres et du personnel du SCFP ont rencontré des douzaines de délégués et jusqu’à maintenant, toutes les réactions entendues au sujet du SCFP ont été positives. Il semble que les maires, les conseillers, le personnel des villes et les autres dirigeants ont le plus grand respect pour les travailleuses et travailleurs de notre syndicat.

Le président national, Paul Moist, était ravi d’entendre des commentaires aussi positifs et diversifiés à propos des membres du SCFP de l’ensemble du pays, commentaires qui portaient tant sur le travail communautaire effectué par les membres que sur les efforts déployés pour favoriser des relations de travail cordiales.

Le directeur de la ville de Grand Prairie en Alberta avait des commentaires particulièrement positifs pour le SCFP. Lors de la conférence de l’an dernier, il a rapporté du matériel publié par le SCFP sur son travail d’alphabétisation. Sa lecture l’a inspiré à initier un partenariat avec la section locale 787 du SCFP et à créer un programme d’alphabétisation qui fonctionne très bien aujourd’hui. Il était ravi de constater que le SCFP était à nouveau présent à la conférence cette année.

Ça fonctionne. Établir des relations et créer des amitiés contribue à fortifier les collectivités dans l’ensemble du pays.

Un juricomptable de Colombie-Britannique demande instamment au vérificateur général d’adopter une approche plus « affirmative » et « approfondie » face aux PPP

Ron Parks, le juricomptable le mieux connu de Colombie-Britannique, affirme que le bureau du vérificateur général de la province devrait jouer un rôle plus actif et direct lorsqu’il est temps d’évaluer si les contribuables en ont pour leur argent dans le cadre des projets de privatisation imposés par le gouvernement et évalués à près de 10 milliards de dollars.

Dans un rapport publié le 7 juin, M. Parks affirme que le processus utilisé par le vérificateur général pour évaluer trois des principaux partenariats public-privé (PPP) – l’Hôpital d’Abbotsford, l’autoroute Sea-to-Sky et le Canada Line – ne permet pas d’obtenir l’assurance que ces projets comporteront de « véritables économies pour le public ».

Dans les trois cas, le vérificateur général n’a pas réalisé de vérification indépendante directe, il a plutôt vérifié les rapports d’optimisation des ressources préparés par des organismes qui gèrent ou font la promotion des PPP.

C’est Partenariats Colombie-Britannique – l’agence gouvernementale chargée de l’avancement des PPP – qui a préparé les rapports sur l’hôpital d’Abbotsford et l’autoroute Sea-to-Sky. Le rapport sur le Canada Line a été préparé par Canada Line Rapid Transit Inc, la filiale de Translink qui est responsable de l’implantation du projet.

Dans deux de ces cas, le bureau du vérificateur général a touché des frais de service pour effectuer les vérifications, une pratique dont M. Parks dit qu’elle devrait être abandonnée afin de ne pas nuire à la perception d’indépendance que le public doit avoir du bureau du vérificateur général.

M. Parks recommande que le vérificateur général prépare directement ses propres rapports sur les PPP, de façon à ce qu’il soit possible de « faire la différence entre ses informations et conclusions et celles des gens qui ont intérêt à faire la démonstration de l’optimisation des ressources du modèle PPP ». M. Parks recommande aussi que le vérificateur général fasse preuve de plus de scepticisme face aux PPP et qu’il adopte une « approche d’enquête dans ces dossiers ».

Dans son rapport, M. Parks réclame une augmentation significative du financement du bureau du vérificateur général, de façon à permettre au vérificateur général d’être en mesure d’évaluer les projets de PPP dès leur mise sur pied. Il avertit aussi les législateurs, les ministères provinciaux et le gouvernement de Colombie-Britannique qu’ils devraient faire preuve de retenue avant d’adopter des conclusions auxquelles le vérificateur général n’est pas arrivé ou n’a pas indiqué dans ses rapports.

Le rapport de M. Parks a été commandé par le Syndicat des employés d’hôpitaux et le Syndicat canadien de la fonction publique. M. Parks travaille pour la firme Blair Mackay Mynett Valuations Inc. Le rapport complet est publié aux adresses suivantes : www.heu.org, www.cupe.bc.ca ou www.scfp.ca.

L’eau de Kensington demeure publique

COMOX, Colombie-Britannique – La campagne Eaux Aguets de l’Île de Vancouver a fait part de bonnes nouvelles dans le dossier du système public d’eau du District régional de Comox-Strathcona.

Le 29 mai 2006, le district régional a adopté un règlement faisant en sorte que les systèmes de distribution et de traitement de l’eau d’un projet immobilier de Kensington Island seront retournés comme biens publics au district régional une fois achevés. Le développement se fait dans la petite collectivité de Union Bay sur l’Île de Vancouver.

Des militants pour le maintien public des services d’eau craignaient que la société privée Terasen Utilities Services soit partenaire de l’équipe de consultants de la ville de Kensington. La présence de Terasen dans le dossier a suscité des inquiétudes. On craignait en effet que Terasen ou une autre entreprise privée puisse s’accaparer le contrôle des systèmes de distribution et de traitement de l’eau de ce développement et ait par la suite un pied dans le système d’eau du district régional.

Une coalition Eaux Aguets très active s’est formée pour faire connaître cet enjeu et faire du lobbying auprès du district régional afin qu’il exige de Kensington que la gestion de son système d’eau soit publique.

Aucun progrès dans la négociation avec Livingstone Range : Les deux côtés se dirigent vers une grève en septembre

LETHBRIDGE, Alberta – La négociation entre la Division scolaire Livingstone Range et plus de 100 membres de son personnel non-enseignant n’a enregistré que peu de progrès et a laissé le syndicat mécontent de l’inaction des syndics scolaires.

Les employés sont des adjoints à l’enseignement, des concierges, des conducteurs d’autobus et du personnel de l’administration. Le syndicat s’est récemment prononcé pour la grève dans une proportion de 88 %.

Le président du SCFP-Alberta, D’Arcy Lanovaz, affirme que l’employeur a offert des augmentations de salaire de 9 % sur cinq ans.

« Bien que les offres salariales soient beaucoup trop basses, notre principale préoccupation demeure que le district scolaire veut faire de tous les employés du personnel occasionnel et donner à la sous-traitance presque tous les emplois de ses écoles. »

M. Lanovaz affirme que le problème réside dans le manque d’implication dans les négociations des syndics scolaires élus. Les syndics ont fait appel à un négociateur d’Edmonton qui a la réputation de toujours adopter la ligne dure.

« À Lethbridge, les syndics scolaires étaient à la table de négociation et nous avons conclu une entente en six heures, dit encore M. Lanovaz. À Livingstone Range, les syndics se cachent et font comme s’ils n’avaient aucune responsabilité. »

« Les syndics doivent réaliser qu’ils dirigent un district scolaire, pas un conseil étudiant », dit M. Lanovaz.

Aucune date n’a encore été arrêtée pour la reprise des négociations, mais le syndicat est prêt à s’y remettre dès cet été.

« Nous rencontrerons la division scolaire aussi longtemps qu’il le faudra pour qu’une entente soit conclue, dit M. Lanovaz. Mais s’il n’y a pas entente d’ici la fin de l’été, la rentrée risque d’être gravement perturbée par un conflit de travail. »

Les travailleurs municipaux de Prince Albert en Saskatchewan sont mécontents du blocage dans les négociations

Le 5 juin, les travailleurs municipaux de Prince Albert arboraient des macarons montrant un visage mécontent autour de l’hôtel de ville, de la piscine extérieure et d’autres établissements municipaux. Ces macarons étaient portés par les travailleurs municipaux représentés par la section locale 882 du SCFP, des travailleurs qui sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans.

« Nous sommes très déçus et frustrés par le refus de l’employeur de négocier une entente équitable, une entente respectant et valorisant notre travail à titre d’employés municipaux, dit la présidente de la section locale 882 du SCFP, Fay Harelkin. C’est pour cette raison que nos membres arborent ces visages tristes. »

Le mois dernier, la ville s’est retirée de la table et aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour la reprise des négociations.

Mme Harelkin affirme que le syndicat est disposé à retourner à la table n’importe quand pour négocier une nouvelle entente. « Nous pourrions y être dès cet après-midi», dit-elle.

Le mois dernier, ces cols blancs se sont prononcés dans une proportion de 97 % en faveur du déclenchement de moyens de pression. Il s’agit du premier vote de grève de toute l’histoire de cette section locale qui existe depuis 43 ans. « Ce vote de grève témoigne du degré de frustration de nos membres », dit encore Mme Harelkin.

Les 120 membres représentés par la section locale 882 du SCFP veulent la même entente déjà obtenue par d’autres employés municipaux, soit une augmentation de 9,5 % sur quatre ans. Mais la ville demande des concessions et des reculs.

« Notre désaccord avec la ville ne porte pas sur l’argent mais sur l’équité, dit le porte-parole du syndicat, Jason Stelmaschuk. La ville a accordé des augmentations de 17 % à ses chefs de service, alors que nous devons nous battre pour obtenir des augmentations annuelles de 2,25 %. Est-ce que c’est ça l’équité ? »

M. Stelmaschuk affirme que c’est la ville qui doit être tenue responsable de l’absence de progrès dans ces négociations. « Il est inconcevable qu’après 34 sessions de négociation avec l’employeur, nous n’ayons toujours pas d’entente. »

Les travailleurs (SCFP) du conseil scolaire de London obtiennent plus de temps avec les élèves

LONDON, Ontario – Les travailleurs du conseil scolaire du district de Thames Valley se sont prononcés dans une proportion de 83 % en faveur de l’entente de principe conclue le 1er juin entre le SCFP et le conseil scolaire. Cette nouvelle entente permettra aux 1 100 adjoints à l’enseignement d’ajouter 30 minutes par jour à leur journée de travail.

« Cette entente constitue une victoire significative pour nos membres ainsi que pour les adjoints à l’enseignement de partout en Ontario, a dit Jennifer Kaufmann, conseillère syndicale du SCFP. Obtenir plus de temps pour travailler avec les élèves signifie une éducation de meilleure qualité pour les élèves en difficulté. Nos membres continueront à faire du lobbying auprès du gouvernement provincial afin que ce dernier assure aux conseils scolaires de l’Ontario un financement suffisant pour répondre aux besoins de tous les étudiants. »

La journée de travail des adjoints à l’enseignement sera allongée de 15 minutes le 1er septembre 2006 et d’un autre 15 minutes le 1er janvier 2007. L’entente d’une durée de trois ans prévoit aussi des augmentations de salaire de 2 % par année et une protection contre les licenciements en cas d’ajout de nouvelles journées pédagogiques.

BLOQUONS ATLANTICA: le SCFP-Nouveau-Brunswick en lutte pour bloquer la « Zone de libre échange » de la Côte Est

Cette fin de semaine, l’annuaire des personnalités des états de la Nouvelle-Angleterre et de la communauté d’affaires de la Côte Est était à St-Jean, Nouveau-Brunswick afin de discuter de la levée des barrières tarifaires dans le corridor commercial international qui va de la ville de Buffalo au Nord de l’état de New York à la région canadienne de l’Atlantique, un corridor connu sous le nom d’Atlantica.

Le Atlantic Institute for Market Studies (AIMS, Institut atlantique d’études de marché) établi à Halifax et le Eastern Maine Development Corporation (Corporation de développement de l’Est du Maine), font la promotion de cette zone de libre-échange depuis des années. Leur objectif est simple : ils veulent ouvrir la porte à la grande entreprise des deux côtés de la frontière afin qu’elle soit en mesure de faire plus de profits.

Les critiques craignent que Atlantica tire le salaire minimum vers le bas, diminue l’accès à l’assurance-emploi et fasse en sorte qu’il deviendra plus difficile pour les travailleurs de se syndiquer. Une zone de libre-échange aurait aussi pour résultat une diminution de l’investissement public dans les programmes sociaux et une privatisation accrue des services publics comme les soins de santé et l’éducation.

Les groupes syndicaux et communautaires préparaient pour le samedi 10 juin à St-Jean, une manifestation contre cette menace de libre-échange. Des membres du SCFP de toutes les provinces se mobilisaient aussi dans le but de participer à cette manifestation.