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Les conservateurs de Stephen Harper essaient de se faire passer pour les amis des travailleurs, mais leur programme réserve de mauvaises surprises à ceux qui les croient. Et pour chaque enjeu vraiment important pour les travailleurs, les politiques du NPD sont supérieures, et de loin. La meilleure façon d’empêcher l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire, c’est de voter pour le NPD.

Le NPD appuie un programme de garderies public et sans but lucratif et est prêt à investir l’argent qu’il faut pour le créer. Mais les conservateurs, derrière leurs beaux discours sur le « choix » qu’ils veulent donner aux familles, réduiront dans les faits le choix des femmes en renonçant au programme national de garderies.

Des baisses d’impôts qui équivalent à un maigre 25 $ par semaine n’aideront pas les parents à se payer des services de garde de qualité. Et en augmentant le nombre de places en garderie grâce à des incitatifs offerts aux entreprises et à d’autres employeurs, sans condition, les conservateurs ne feront que subventionner quelques places privées. Les politiques des conservateurs limitent les véritables choix des travailleuses, mais peut-être est-ce le but visé ?

Un parti politique qui serait vraiment du côté des travailleurs défendrait fermement la protection et la bonification de leurs prestations de retraite et du Régime de pensions du Canada (RPC). C’est ce que fait le NPD, mais pas les conservateurs. Ils préfèrent les régimes d’épargne individuels aux solides régimes de retraite à prestations déterminées au travail, et ils veulent que la caisse de placement du RPC« maximise » le rendement plutôt que de permettre l’atteinte d’objectifs socialement responsables en matière de politique publique. Mais placer les fonds du RPC à la bourse peut être une façon risquée de bâtir un avenir sûr – demandez aux anciens employés de Nortel et d’Enron.

Le NPD a promis des baisses d’impôts pour les travailleurs, mais pas aux dépens des programmes sociaux et des services publics. Derrière la rhétorique des « baisses d’impôts » des conservateurs, il y a la réalité des « compressions dans les programmes sociaux ». Leurs plans sont fondés sur une réduction d’encore 22,5 milliards de dollars des dépenses publiques pour payer pour les baisses d’impôts et augmenter les dépenses militaires, mais ils n’ont pas encore dit clairement ce qu’ils supprimeraient pour y arriver.

Nous savons pourtant une chose : plus vous gagnez cher, plus vous profitez des baisses d’impôts consenties par les conservateurs (et les libéraux). Stephen Harper a promis de réduire la TPS de deux cents, ce qui permettrait aux familles à faible revenu et aux familles de travailleurs d’économiser de 100 $ à 200 $. Mais ces familles devraient payer plus cher d’autres programmes, comme les garderies. Les familles de travailleurs seraient mieux servies par de solides programmes publics, la baisse d’impôts pour les revenus moins élevés et l’augmentation de 1 000 $ de la prestation fiscale canadienne pour enfants qu’appuie le NPD.

Les conservateurs ne sont pas des défenseurs des droits des travailleurs. En effet, leur chef a toujours été contre les syndicats et contre les lois qui améliorent le sort des travailleurs. Stephen Harper a déjà qualifié de « syndico-totalitaires » les lois du travail du NPD en Colombie-Britannique qui rendaient plus difficile la désaccréditation d’une unité de négociation et plus difficile pour les privatiseurs de balayer du revers de la main les droits des travailleurs en cas de privatisation des services.

L’an dernier, les conservateurs ont voté contre la loi anti-briseurs de grève à la Chambre des communes. Cette loi progressiste avait l’appui total du caucus du NPD, de même que celui de nombreux libéraux et bloquistes. La plupart des membres du caucus conservateur y étaient opposés.

Peu importe les efforts déployés par les conservateurs pour se faire passer pour les amis des travailleurs, leur dossier et leur leader révèlent leurs véritables intentions : affaiblir les droits du travail, privatiser les régimes de retraite, récompenser les riches tout en réduisant les programmes sociaux et étouffer tout espoir de création d’un programme national de garderies.

En comparant la triste réalité des conservateurs aux politiques du NPD, on voit nettement qui est du côté des travailleurs. Il est facile de voter d’une façon positive lorsque l’on sait qui sont ses vrais alliés.