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L’inventaire des initiatives de privatisation des soins de santé sous-entend un besoin d’agir

OTTAWA, ON. – Le plus important syndicat au Canada urge les premiers ministres provinciaux et territoriaux, qui se réunissent aujourd’hui dans le cadre du Conseil de la fédération, à agir concrètement pour réduire les délais d’attente médicale en mettant un frein à la vague de privatisation des soins de santé.

« Une meilleure gestion des listes d’attente et plus de ressources sont essentielles pour assurer la prestation des soins de santé dans les délais prescrits. Toutefois, la réduction des listes d’attente passe également par un renouvellement de l’engagement à livrer des services publics », déclare le président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Paul Moist, dans son commentaire sur la diffusion aujourd’hui du rapport final de l’alliance Wait List.

« Tandis que certains avancent la privatisation des soins comme solution pour réduire les délais d’attente, la recherche menée au Canada et partout dans le monde démontre le contraire. La prestation de soins à but lucratif a pour effet d’allonger les listes d’attente et d’exercer une pression à la hausse sur les coûts », d’expliquer Moist.

Moist se dit satisfait que le rapport Wait List réclame une action rapide et formule des mises en garde contre les garanties de soins rigides, lesquelles pourraient alimenter la pullulation de cliniques privées plus coûteuses à gérer. Le rapport devrait plutôt aider à encadrer des réformes intégrées à grande échelle dans l’ensemble du système public.

Selon les observations du SCFP, près d’un an après que les premiers ministres ont conclu un accord visant à assurer la « pérennité » des soins de santé au cours de la prochaine décennie, la privatisation continue d’éroder et de saper le régime d’assurance-maladie. Les plus récents développements, incluant plus de 60 nouvelles initiatives de privatisation, sont suivis dans « L’innovation » dénoncée, un inventaire en continu des principales initiatives de privatisation depuis la signature de l’accord par les premiers ministres en septembre 2004.

« Le défi que nous devons continuer de relever est de nous assurer que les fonds débloqués en vertu de l’accord conclu en septembre dernier sont alloués à des soins de santé publics et non à but lucratif », affirme-t-il.

« Les preuves sont là – la privatisation n’est pas la solution pour réduire l’attente ou accroître l’efficacité dans la prestation des soins de santé au Canada. Les idées de réforme ou d’expansion du système public sont légion. Les Canadiens s’attendent à ce que les premiers ministres agissent pour stopper la vague de privatisation », de conclure Moist.

Le SCFP représente les travailleurs de première ligne œuvrant dans le système de santé d’un bout à l’autre du pays, dont le personnel d’entretien ménager et de cuisine, les infirmières auxiliaires autorisées et le personnel technique.

Téléchargez la fiche d’information sur les listes d’attente du SCFP à l’adresse www.scfp.ca. Visitez http://www.scfp.ca/www/privatization/innovationexposed pour télécharger « L’innovation » dénoncée.


Renseignements :

Paul Moist
président national du SCFP
(613) 558-2873

Claude Généreux
secrétaire-trésorier national et porte-parole francophone du SCFP
(514) 884-5074

Karin Jordan
service des communications du SCFP
(613) 222-4436