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La loi présentée la semaine dernière par les libéraux provinciaux prévoit que l’autonomie de gestion sera étendue aux membres participants, dont le SCFP et d’autres syndicats qui font partie de la coalition OMERS pour l’équité dans les régimes de retraite. Le SCFP qui représente 44 % des retraités et des membres de OMERS en est le plus important membre participant.

Si M. Ryan trouve que l’octroi de l’autonomie constitue une avancée positive, il est plus critique face au modèle de gestion prévu par la loi.

« Déjà en 2002, les membres actifs avaient fermement rejeté le modèle proposé dans une proportion de 85 %, affirme M. Ryan. Nous sommes profondément déçus de constater que le projet de loi ne nous accorde pas le type d’autonomie que nous cherchons à obtenir. Ce n’est pas un modèle de gestion que nous sommes prêts à appuyer. »

Le SCFP et la coalition OMERS ont l’intention de se mobiliser pour s’assurer que le nouveau modèle de gestion permettra aux membres du régime de retraite d’avoir véritablement leur mot à dire dans la façon dont leur argent est investi et dont les surplus sont utilisés pour améliorer les prestations de retraite des membres retraités.

Il y a deux semaines, le SCFP-Ontario a intenté un procès à OMERS et trois de ses gestionnaires. La poursuite vise à ce que OMERS et son conseil d’administration soient déclarés coupables d’avoir violé la confiance des membres, d’avoir manqué à leurs obligations fiduciaires et d’avoir fait preuve de négligence et d’imprudence dans leurs transactions immobilières. Le syndicat demande que les trois gestionnaires qu’il accuse de s’être enrichis aux dépens des membres du régime de retraite soient condamnés à verser 60 millions en dommages-intérêts.