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Le SCFP a applaudi la décision du gouvernement McGuinty de geler les frais de scolarité dans les universités, mais le syndicat affirme qu’il faut faire encore plus.

Les libéraux ont promis d’injecter 48,1 millions de plus dans les collèges et universités, mais une étude récente menée par le SCFP conclut qu’il en coûtera plutôt 1,7 milliard de dollars pour régler le problème de la vétusté des universités ontariennes.

Le Bilan de santé des campus du SCFP a relevé de nombreux exemples d’entretien différé, de toits qui fuient, d’infiltration de gaz malodorants dans les édifices et de dangers liés aux moisissures et à l’amiante. Il faut ajouter à ces problèmes des classes surpeuplées et un accès réduit aux adjointes et adjoints à l’enseignement ainsi qu’aux autres ressources.

Avec les subventions au fonctionnement les plus basses de tout le pays – 6 000 $ par étudiant, contre une moyenne nationale de 8 275$ - les universités ontariennes sont en difficulté, affirme le président du SCFP-Ontario, Sid Ryan.

M Ryan ajoute qu’une augmentation du financement devrait permettre aux universités d’éviter les compressions de l’ordre de 3 % à 5 % qu’elles proposent pour compenser la promesse gouvernementale de geler les frais de scolarité.

« Nous surveillerons les employeurs et nous ferons des sorties publiques chaque fois que, sous prétexte que le gel des frais de scolarité impose une énorme pression à leur budget de fonctionnement, ils réclameront des compressions salariales, une augmentation de la charge de travail ou le recours à la sous-traitance ou à de nouvelles privatisations», dit encore M. Ryan.

La présidente du comité de coordination des travailleuses et travailleurs universitaires, Janice Folk-Dawson, s’est aussi dite déçue de constater que le gel des frais de scolarité ne s’appliquera pas aux étudiantes et étudiants étrangers.