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Environ 100 travailleuses et travailleurs du secteur des soins de santé ont défilé au centre-ville de Montréal le 24 février afin de dénoncer un projet de loi qui aura pour effet de saper le réseau québécois de soins communautaires.

Le Conseil des affaires sociales du SCFP a refusé de prendre part aux consultations sur la Loi 25 dont lobjectif est la fusion de nombreux centres.

« On ne choisira pas la corde avec laquelle on veut nous pendre, a dit le vice-président du conseil, Serge Lalonde. Les différents scénarios mènent tous au démantèlement du réseau actuel. »

Les centres de soins communautaires du Québec offrent des soins communautaires et préventifs sans rendez-vous. Les travailleuses et travailleurs du SCFP craignent entre autre chose que les CLSC y perdent leur unique volet social.

Les travailleuses et travailleurs du secteur hospitalier tiennent en ce moment des votes de grève. Au Québec, le SCFP représente environ 20 000 travailleuses et travailleurs des secteurs des soins de santé et des services sociaux.