Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.


À Ottawa, 25 conseillères et conseillers en santé mentale spécialisés en intervention de crise risquent de perdre leur emploi. Le ministre provincial de la santé vient en effet de décider de transférer le service actuellement offert dans un centre de santé communautaire du centre-ville dOttawa vers le principal hôpital de la ville.

Ces travailleuses et travailleurs aident les travailleuses et travailleurs sociaux, les policiers et les familles à soccuper de personnes atteintes de graves maladies mentales et ils offrent des services directs aux patients en crise. On ne leur a rien dit sinon que leur emploi serait aboli dès la fin mars et quils devront faire une nouvelle demande demploi.

« Nous sommes extrêmement inquiets pour le bien-être des gens qui dépendent de notre service, dit le président de la section locale 4369 du SCFP, Igor Ziemba. Il sagit de personnes vulnérables qui sadaptent difficilement aux changements. Ces gens font maintenant face à la perte de ceux et celles qui les prenaient en charge en période de crise, des personnes quils avaient appris à connaître et en qui ils avaient confiance. »

Le service a été lancé il y a trois ans et à cette époque, on avait applaudi à cette nouvelle approche en matière de services communautaires.

Le SCFP entend sadresser au Conseil du travail. « Il ny aura aucune différence quant à la nature du travail et le financement proviendra de la même source, dit la conseillère syndicale du SCFP, Bev Smale. Ces travailleuses et travailleurs devraient donc suivre le programme et conserver leur emploi. »