[26 octobre 2003] La prestation des services durgence et paramédicaux varie au Canada selon quils soient publics ou privés mais les travailleuses et travailleurs qui participaient à la réunion de ce secteur au congrès national du SCFP sentendaient sur le fait que la privatisation croissante des services est une menace constante, tant pour le bien-être des patients que pour lensemble du système de soins de santé.
Dans toutes les provinces, la privatisation accrue des services passe, entre autres par des entreprises de transport privées qui obtiennent des contrats de sous-traitance pour conduire les patients dun hôpital à un autre. En Alberta, où la prestation des services durgence et paramédicaux sont déjà partiellement privatisés, le transfert de patients sur civière par camionnette est maintenant largement répandu.
« Ici, la pression pour privatiser toujours plus est énorme. Edmonton a lintention de sous-traiter les transferts de patients sous peu et, malheureusement, 46 travailleuses et travailleurs paramédicaux perdront leur emploi », selon Randy Littlechild, président de la section locale 3197.
Les agences de taxis qui ont dabord offert les services de transfert nont de permis que pour conduire les patients et ne sont réglementés par aucune loi provinciale sur la santé. Les chauffeurs ne sont formés ni pour les urgences médicales, ni pour le contrôle de maladies infectieuses, mais ils portent des uniformes semblables à ceux de travailleuses et travailleurs paramédicaux accrédités et formés.
Alors que les maladies infectieuses comme le SRAS ajoutent au fardeau de nos hôpitaux, de nos unités de santé publique et de nos services durgence, il est impératif que tous les services durgence paramédicaux soient fournis dans le cadre dun système public. Il faut égalementl que la dotation en personnel paramédical augmente et que les travailleuses et travailleurs des services durgence soient mieux formés et disposent de léquipement voulu pour affronter de nouveaux défis.
« Pour de nombreux patients, nous sommes la porte dentrée du système de santé, dit John Strohmaier, président de la section locale 873 du SCFP, qui représente les travailleuses et travailleurs des services durgence de la Colombie-Britannique. Le SCFP, avec ses quelque 8000 travailleuses et travailleurs des services durgence et paramédicaux partout au pays est le plus grand syndicat canadien dans le secteur de la santé et, pour cette raison, est le mieux placé pour définir ce dont notre profession a besoin. » M. Strohmaier ajoute quil serait aussi utile de collaborer avec des organisations nationales comme lAssociation Canadienne des Travailleurs Paramédicaux pour mettre en lumière les enjeux prioritaires pour les membres de ce secteur.
Au Nouveau-Brunswick, où les services durgence et paramédicaux ont été privatisés, le SCFP est aux premières lignes. Dernièrement, il a syndiqué les travailleuses et travailleurs paramédicaux de 20 exploitants privés à léchelle de la province. Ces sections locales élaborent en ce moment une clause commune de convention collective.
Quil sagisse de services durgence publics ou privés, ceux et celles qui étaient à la réunion sentendaient pour dire que le secteur doit dabord et avant tout mettre au point des stratégies de négociation coordonnées, créer des comités provinciaux de services durgence et organiser une conférence nationale des travailleuses et travailleurs paramédicaux.
« Nous devons avoir un forum national où pourront sexprimer les travailleuses et travailleurs paramédicaux de toutes les provinces et grâce auquel nous pourrons déterminer la stratégie nationale qui convient à notre secteur », conclut Mike Dick, président du Comité provincial des services ambulanciers de lOntario.
Dans toutes les provinces, la privatisation accrue des services passe, entre autres par des entreprises de transport privées qui obtiennent des contrats de sous-traitance pour conduire les patients dun hôpital à un autre. En Alberta, où la prestation des services durgence et paramédicaux sont déjà partiellement privatisés, le transfert de patients sur civière par camionnette est maintenant largement répandu.
« Ici, la pression pour privatiser toujours plus est énorme. Edmonton a lintention de sous-traiter les transferts de patients sous peu et, malheureusement, 46 travailleuses et travailleurs paramédicaux perdront leur emploi », selon Randy Littlechild, président de la section locale 3197.
Les agences de taxis qui ont dabord offert les services de transfert nont de permis que pour conduire les patients et ne sont réglementés par aucune loi provinciale sur la santé. Les chauffeurs ne sont formés ni pour les urgences médicales, ni pour le contrôle de maladies infectieuses, mais ils portent des uniformes semblables à ceux de travailleuses et travailleurs paramédicaux accrédités et formés.
Alors que les maladies infectieuses comme le SRAS ajoutent au fardeau de nos hôpitaux, de nos unités de santé publique et de nos services durgence, il est impératif que tous les services durgence paramédicaux soient fournis dans le cadre dun système public. Il faut égalementl que la dotation en personnel paramédical augmente et que les travailleuses et travailleurs des services durgence soient mieux formés et disposent de léquipement voulu pour affronter de nouveaux défis.
« Pour de nombreux patients, nous sommes la porte dentrée du système de santé, dit John Strohmaier, président de la section locale 873 du SCFP, qui représente les travailleuses et travailleurs des services durgence de la Colombie-Britannique. Le SCFP, avec ses quelque 8000 travailleuses et travailleurs des services durgence et paramédicaux partout au pays est le plus grand syndicat canadien dans le secteur de la santé et, pour cette raison, est le mieux placé pour définir ce dont notre profession a besoin. » M. Strohmaier ajoute quil serait aussi utile de collaborer avec des organisations nationales comme lAssociation Canadienne des Travailleurs Paramédicaux pour mettre en lumière les enjeux prioritaires pour les membres de ce secteur.
Au Nouveau-Brunswick, où les services durgence et paramédicaux ont été privatisés, le SCFP est aux premières lignes. Dernièrement, il a syndiqué les travailleuses et travailleurs paramédicaux de 20 exploitants privés à léchelle de la province. Ces sections locales élaborent en ce moment une clause commune de convention collective.
Quil sagisse de services durgence publics ou privés, ceux et celles qui étaient à la réunion sentendaient pour dire que le secteur doit dabord et avant tout mettre au point des stratégies de négociation coordonnées, créer des comités provinciaux de services durgence et organiser une conférence nationale des travailleuses et travailleurs paramédicaux.
« Nous devons avoir un forum national où pourront sexprimer les travailleuses et travailleurs paramédicaux de toutes les provinces et grâce auquel nous pourrons déterminer la stratégie nationale qui convient à notre secteur », conclut Mike Dick, président du Comité provincial des services ambulanciers de lOntario.