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Voilà le titre de l’allocution prononcée par Bruno Silano, le président de la section locale 1 du SCFP (Hydro-Toronto) devant le Congrès de l’UGT, l’une des centrales syndicales françaises. Le confrère Silano donne un bon synopsis de l’histoire des services d’hydroélectricité en Ontario, du contexte politique entourant les efforts de vendre Hydro One, de ce qui est en jeu pour la population et de la réaction des gens.

La tradition, en Ontario, d’avoir des réseaux publics d’électricité remonte à 1906. Mais au milieu des années 1990, la province a été prise dans une vague de déréglementation de l’électricité. Les entreprises privées cherchant à obtenir leur part du gâteau ont affirmé que la concurrence pourrait réduire les tarifs, améliorer les choix pour le consommateur et rapporter plus d’argent ce qui permettrait de maintenir et d’améliorer l’infrastructure du réseau de transmission et de production.

Rien de cela ne s’est concrétisé, d’affirmer M. Silano. Au contraire, nous avons vu des hausses de tarifs importantes, une dépendance accrue sur les sources d’énergie très polluantes et un réseau d’électricité qui a donné lieu à la plus importante panne d’électricité en Amérique du Nord.

La Coalition de l’électricité de l’Ontario, dans laquelle le SCFP et la section locale 1 du SCFP ont joué un rôle capital, a joué un rôle de premier plan dans la lutte pour empêcher la vente d’Hydro One. Et bien que la bataille soit loin d’être terminée, M. Silano affirme que l’on peut empêcher la déréglementation de l’électricité.

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