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Document de rfrence

Le rapport du Conseil consultatif sur les soins de sant 0064e l’Alberta, prs0069d 0070ar l’ancien ministre conservateur Don Mazankowski, affirme respecter les principes de la Loi canadienne sur la sant.0020 Plutt002c0020il n006fnce un projet pour ’rf006frmer’ le systm0065 de soins de sant 0064u Canada en s’assurant que des montants de fonds publics encore plus importants aillent dans les poches du secteur priv.0020 La vision de M. Mazankowski consiste liminer tout rl00650020gouvernemental efficace dans les soins de sant l’exception d’un rl00650020de pourvoyeur de fonds.

Qui est Don Mazankowski?

Don Mazankowski a t ministre fdral de la privatisation dans le cabinet Mulroney. Il est g0061lement administrateur de plusieurs socits d’assurance prive0020dont le ga006et de la sant 0047reat-West Lifeco. L’industrie de l’assurance bnficiera directement des nombreuses ’rf006frmes’ propose0073 par le conseil. M. Mazankowski est aussi administrateur d’une entreprise qui a des liens t0072oits avec Jean Chrt0069en, soit Power Corporation. Cette dernir0065 contrl00650020la Great-West Lifeco ainsi que le Groupe Investors Group et la London Life. De plus, M. Mazankowski est membre du Conseil consultatif international de GPC International, l’une des plus importantes socits de lobbyisme corporatif au monde, qui a un intrt particulier dans les entreprises md0069cales et pharmaceutiques.

Ce que rvle le rapport Mazankowski

Plusieurs des ’rf006frmes’ que propose le rapport visent le transfert aux individus des cot007300200064es soins de sant 006fu l’ouverture de possibilits0020pour les prestataires 0062ut lucratif et les socits d’assurance prive002e Le rapport est plein de ’jargon commercial’ : on parle du ’client avant tout’, de ’diversifier le flot de revenus’ et ’d’encourager la concurrence’. Il renforce le mantra des tenants de la privatisation 006c’effet que notre systm0065 de soins de sant 006e’est pas viable.

Le Conseil consultatif ne va pas aussi loin que de faire des recommandations qui contreviennent 006ca Loi canadienne sur la sant.0020 Par contre, il jette les bases pour rendre lg0069times des mesures qui contreviendront 006ca Loi canadienne sur la sant.0020 De manir0065 ruse002c il jette le blm0065 sur les Canadiennes et les Canadiens.

il est fort probable que les pressions augmenteront pour trouver de nouvelles options en dehors des limites de la Loi canadienne sur la sant.0020 Ce n’est peut-t0072e pas ce que l’on prfre mais nous reconnaissons aussi que la population de l’Alberta et du Canada n’acceptera pas que l’on continue 006cimiter les services de sant,0020que l’on maintienne de longues listes d’attente et que l’on refuse l’accs0020 0064e nouveaux traitements et 0064e nouvelles technologies qui sont disponibles ailleurs.

Le vh0069cule dont on fait le plus mention pour la mise en uvre de la rf006frme est le Compte d’p0061rgne md0069cale (CEM), un outil largement discrd0069t.0020 Les CEM sont inefficients et transfr0065nt des fardeaux financiers d’importance aux individus. Le Conseil consultatif dc0072it dix secteurs de rf006frme. Dans chacun d’eux, il fait des recommandations qui mn0065raient 006ca privatisation des soins de sant,0020y compris :
  • Des garanties de soins qui serviront 0066aire entrer de force les prestataires privs0020dans le systm0065 quand des limites de temps trop longues dans un systm0065 public sous-financ 006ee pourront t0072e respecte0073.

  • Une redf0069nition de l’intg0072alit 0071ui limitera les services de sant 0071ui seront financs0020publiquement et quels nouveaux services ou traitements seront couverts. Cela cre0020un systm0065 public qui, par df0069nition, ne peut prendre de l’expansion pour rp006fndre aux besoins croissants. Il ne peut faire de choix qu’entre les traitements, les services ou les md0069caments. Le rs0075ltat inv0069table sera la ds0061ssurance ou les refus de couvrir de nouvelles thr0061pies, de nouveaux traitements et services.

  • Permettre la concurrence et le choix dans le systm0065. Le Conseil affirme qu’aussi longtemps que les services seront financs0020publiquement, il n’y a pas de raison de mettre en doute o 006c00650073 services sont fournis. Le Conseil recommande que les md0065cins devraient pouvoir travailler 006ca fois dans le systm0065 public et dans le systm0065 priv.0020

  • La diversification des courants de revenus de la sant 002d ce qui signifie que les individus devront payer de leurs propres poches vers les prestataires privs002e Les primes additionnelles constituent un fardeau supplm0065ntaire pour les individus et les familles.

  • La promotion des partenariats public-priv 0070our les recherches sur la sant 0065t une plus grande commercialisation des produits dv0065lopps0020par la voie des projets de recherche. Les partenariats public-priv 00283P) pour les recherches sur la sant 0063onnat0072ont les mm0065s problm0065s que tous les 3P. Le secteur priv 0072c006fltera les profits alors que le secteur public acceptera les risques et paiera les cot00730020 long terme du dv0065loppement.

La Commission Romanow, qui a examin 0073r0069eusement la question des soins de sant,0020a rejet 006ca plupart de ces ide0073 parce qu’elles ne feront rien pour aml0069orer l’accs0020aux soins tout en soulevant de sr0069euses rs0065rves au sujet des cot007300200061ccrus et de l’augmentation des risques pour la sant.003cbr>