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Les 3P sont une mauvaise affaire pour les consommateurs, les travailleuses et travailleurs, les contribuables et les collectivités. C’est ce message qu’ont lancé les membres du SCFP en protestant, le 23 novembre, devant les lieux d’une conférence vantant les mérites des soi-disant partenariats public-privé (sociétés publiques-privées).

Quelque 600 représentants de haut niveau des gouvernements municipaux et provinciaux et d’entreprises privées, dont le premier ministre de Terre-Neuve, Brian Tobin, et l’ancien premier ministre de l’Ontario, Bob Rae, étaient réunis à Toronto pour partager leurs stratégies de privatisation. Mais un rassem-blement de protestataires a dénoncé la conférence en soulignant qu’elle n›était rien de plus qu’un paravent 006500740020en disant clairement que les privatiseurs doivent s’attendre à être continuel-lement surveillés par la population. La présidente nationale, Judy Darcy, a dit aux manifestantes et manifestants que « les représentants des plus grandes multinationales, banques et firmes de consultation du monde sont réunis dans cet hôtel 0070006f0075r examiner les meilleurs moyens de vendre nos services au secteur privé.» 

Darcy a dit : « Il est honteux que des représentantes et représentants gouvernementaux que nous avons élus participent à cette conférence. Ils n’ont aucun mandat pour privatiser les services publics. S’ils ne croient pas aux services publics, qu’ils quittent leur poste !»  La conférence sur les 3P était organisée par le Conseil canadien des sociétés publiques-privées, dont font partie certaines des plus grandes sociétés du monde. La conférence examine des façons de privatiser littéralement n’importe quel service public 006c00650073 écoles, les hôpitaux, les routes, les services sociaux et même l’eau.