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Trente employées d’une maison de refuge pour femmes de Toronto ont déclenché une grève le 14 juin pour protester contre l’intention de l’employeur de n’avoir qu’une personne sur les lieux pendant l’équipe de nuit.

« Nous sommes très préoccupées par la sécurité, surtout après le meurtre, la semaine dernière, d’une résidente d’une maison de refuge de la région de Montréal, a dit Simin Navabi, porte-parole de la section locale 3878 du SCFP, qui représente les travailleuses de la maison de refuge pour femmes victimes de violence de Yorktown. Les équipes de nuit d’une seule personne ne sont pas seulement une question de charge de travail. La sécurité est tout aussi importante pour les clientes que pour les travailleuses.» 

La maison accueille plusieurs membres des minorités visibles et des communautés d’immigrants.

Les travailleuses craignent également que l’employeur tente d’empêcher un groupe de neuf femmes qui travaillent dans le cadre du programme Women and Communities against Violence (Femmes et collectivités contre la violence) de recevoir des avantages sociaux.

« Nous ne voulions pas aller en grève, ajoute Navabi, mais nous n’avions pas le choix. Les femmes et les enfants que nous accueillons méritent d’être en sécurité.»