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Les conservateurs ont remporté les élections au Nouveau-Brunswick, en raflant 44 des 55 sièges à la Législature. Mais ce changement n’empêchera pas le SCFP de N.-B. de poursuivre sa campagne pour protéger les droits des occasionnelles et occasionnels du secteur public.

Les représentantes et représentants du SCFP du N.-B. ont promis de faire pression sur le nouveau gouvernement pour qu’il modifie la loi qui nie aux occasionnelles et occasionnels du secteur public leurs droits fondamentaux.

En vertu de la Loi relative aux relations de travail dans les services publics, de nombreux travailleurs et travailleuses du secteur public, dont celles et ceux des hôpitaux, des prisons, des écoles et des services de déneigement, n’ont ni statut d’employé, ni droits collectifs, et n’ont pas le droit de se syndiquer.

Le SCFP a lancé sa campagne pendant les élections, en publiant une série d’annonces dans les principaux quotidiens du Nouveau-Brunswick pour attirer l’attention de la population sur la situation de milliers d’occasionnelles et occasionnels touchés par la loi. Le lancement de la campagne a été suivi d’une conférence de presse avec Marie-Lyne Blanchard, une occasionnelle qui a perdu son emploi une journée seulement avant le début de son congé de maternité.

« Son cas a vraiment trouvé un écho dans les médias, a dit Susan Barton, Présidente du SCFP du N.-B. Les journalistes lui demandent encore des entrevues et, avant les élections, les politiciens libéraux ont essayé de la faire taire.» 

Le SCFP du Nouveau-Brunswick a aussi intensifié ses efforts de lobbying. La semaine dernière, une délégation a rencontré des représentants du gouvernement pour insister sur la nécessité de mettre la loi à jour.

« Les deux sous-ministres se sont montré ouverts à nos préoccupations, a dit Barton. Ils nous ont promis de soulever la question auprès de leurs nouveaux maîtres politiques.» 

Après 12 ans de pouvoir, les libéraux sortants n’ont recueilli que 10 sièges, et la chef du NPD, Elizabeth Weir, demeure la seule députée néo-démocrate à la Législature.