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Quatre années après que la municipalité de Hamilton-Wentworth a privatisé le contrôle de son système d’approvisionnement en eau, un rapport du SCFP révèle que le projet a été un échec retentissant.

Commandée par les quatre sections locales de la municipalité, les sections locales 5, 167, 1006 et 1220 du SCFP, l’étude révèle en détail les problèmes qui sont survenus depuis qu’une filiale de Philip Services a commencé à gérer les stations de traitement d’eau de la région. Le rapport documente une série de promesses non tenues, ce qui a entraîné, à terme, le plus grand déversement d’eaux usées non traitées jamais vu dans le lac Ontario.

S’étant rendue à Hamilton pour le lancement du rapport, la présidente nationale Judy Darcy a dit que « ce rapport prouve manifestement que la société Philip n’a pas respecté aucun des engagements qu’elle avait pris en 1995 ». Citant des problèmes de qualité, d’environnement, de dotation en personnel, de finances et de remise de rapports, Mme Darcy a dit que « les autorités locales n’ont pas d’autre choix que de mettre fin au contrat avec la Philip ».

La publication du rapport a provoqué des remous dans la municipalité. Le Hamilton Spectator y a consacré un suivi par des articles pleine page pendant quatre jours consécutifs. Dès le milieu de la semaine, un éditorial affirmait « C’est trop tôt pour conclure sur la privatisation de l’eau ».

Les quatre sections locales du SCFP ont l’intention de maintenir la pression pour renverser cette entente de privatisation et d’en prévenir d’autres aussi.