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À l’avenir, les provinces devront obtenir le consentement du gouvernement fédéral avant de pouvoir imposer des péages sur les autoroutes qui ont été financées par les deux paliers de gouvernement.

Voilà une victoire partielle pour le SCFP et d’autres qui ont protesté contre les péages sur l’autoroute transcanadienne au Nouveau-Brunswick. Mais cette victoire n’est pas rétroactive et elle laisse en place le projet de privatiser et d›établir des péages sur le tronçon de l’autoroute entre Moncton et Fredericton.

L›été dernier, le SCFP avait écrit au ministre des Transports David Collenette pour protester contre les péages sur les autoroutes que la population canadienne avait payé avec ses impôts.

Le gouvernement fédéral affirme ne pas pouvoir restreindre les péages aux autoroutes déjà en construction, même s’il a payé 50 pour cent des coûts de construction.

Mais le gouvernement fédéral a signé une entente avec les provinces qui assure qu›à l’avenir, les fonds fédéraux ne pourront être utilisés sur une autoroute à péage sans son approbation.

Entre-temps, on continue à faire pression sur le gouvernement provincial pour qu’il renverse sa décision de transférer la nouvelle autoroute à péage à la Maritime Road Development Corporation qui pourrait faire des profits de l’ordre de 1,9 milliard de dollars au cours des trente prochaines années.