En 2015, la droite sud-coréenne a mené de vastes réformes au code du travail. Celles-ci ont entraîné de graves attaques contre les droits des syndicats, la liberté de réunion et  d’association. La population a réagi en se mobilisant massivement. À l’époque, le SCFP a envoyé des messages de solidarité aux confrères et consœurs là-bas, en plus de condamner les raids menés par le gouvernement sud-coréen dans plusieurs bureaux syndicaux et les arrestations de dirigeants syndicaux et de travailleurs.

Une grève générale historique dans la fonction publique a suivi en septembre 2016, en protestation contre les réformes de plus en plus sauvages, tout particulièrement l’imposition de la rémunération liée à la productivité. Dans le cadre de la plus vaste mobilisation du secteur public de l’histoire de la Corée du Sud, des dizaines de milliers de travailleurs ont débrayé le 26 septembre 2016. Le SCFP était sur place, au sein d’une délégation internationale menée par le secrétaire-trésorier national, le confrère Charles Fleury, pour marcher avec les manifestants dans les rues de Séoul.

Celui-ci avait déclaré  à cette occasion : « Les attaques du gouvernement sud-coréen contre les syndicats, le secteur public et le droit de manifester sont parfaitement inacceptables. Il est important que le SCFP soit présent en Corée du Sud pour exprimer la solidarité de ses membres envers les travailleurs du secteur public. Leur lutte pour défendre les services publics et la démocratie mérite tout notre soutien. »

Notre engagement à établir une solidarité internationale avec nos confrères et consœurs sud-coréens est crucial pour contrer lesattaques néolibérales dirigées contre les travailleurs.