Les syndicats canadiens doivent donc continuer à talonner les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, non seulement pour que le Canada rehausse ses cibles de réduction des GES conformément à l’objectif international de limiter le réchauffement à 1,5 °C, mais aussi pour que la transition juste devienne réalité. Nos gouvernements doivent en effet investir davantage dans des infrastructures publiques vertes et ainsi créer de bons emplois pour les travailleurs affectés par la lutte aux changements climatiques. Former ces travailleurs pour occuper ces emplois verts sera la clé du succès, car il faut l’adhésion de tous et toutes pour réussir la transition.
Nos gouvernements doivent également miser sur le développement des énergies renouvelables comme l’hydro-électricité, le solaire et l’éolien et, ce faisant, assurer le contrôle public de l’énergie que nous utilisons. Il ne faut pas non plus confier l’électrification du transport en commun aux entreprises privées qui recherchent les profits avant tout. Les gouvernements sont les mieux placés pour coordonner ce vaste projet dans l’intérêt des citoyens et de l’environnement.
Les membres du SCFP doivent aussi faire leur part et ça commence par l’éducation. Nos sections locales peuvent par exemple profiter des assemblées générales annuelles pour sensibiliser les membres aux effets concrets des changements climatiques et aux solutions qui sont à portée de main. Bien outillés, nos membres pourront aussi convaincre les gouvernements comme les employeurs de poser des gestes concrets, petits et grands, pour gagner ce combat salutaire pour l’avenir de notre planète.
Charles Fleury
Secrétaire-trésorier national
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