La Ville de Whitby a le pouvoir et la responsabilité d’intervenir pour forcer l’employeur à conclure une bonne entente avec les grévistes, estime le SCFP 53.

« La mairesse Elizabeth Roy essaie simplement de renvoyer la balle en prétendant à tort que le conseil municipal n’a pas ce pouvoir », analyse Rob Radford, président du SCFP 53. « En fait, le conseil a ce pouvoir et il doit absolument l’exercer. »

En grève depuis le 14 octobre, les 300 employées et employés municipaux à temps plein de Whitby redoublent d’efforts pour pousser le conseil à s’investir dans la résolution du conflit de travail. Dans une lettre à Mme Roy, M. Radford rappelle que c’est le conseil municipal qui détermine le mandat de négociation et qu’il a, en fait, le pouvoir de forcer l’employeur à revenir à la table des négociations. Il peut même, affirme le SCFP 53, exiger que l’employeur retire ses demandes de concession concernant les horaires de travail.

« Le directeur général Matt Gaskell a déclaré que vous souteniez la position de l’employeur, qui affectera si profondément nos membres, sans avoir entendu les positions des deux côtés de la table, a écrit M. Radford. C’est irresponsable. »

Le syndicat réclame donc une rencontre avec le conseil, immédiatement, pour lui expliquer ses préoccupations et lui demander de forcer l’employeur à reprendre les pourparlers.

Les grévistes font du piquetage à l’hôtel de ville de Whitby (575, chemin Rossland Est) et devant les Travaux publics de Whitby (333, promenade McKinney). Ils encouragent la population à écrire à la Ville de Whitby ici : https://cupe.ca/SupportWhitbyMunicipalWorkers.