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TRURO – Une nouvelle étude démontre que le quart des petits Néo-Écossais qui font leur entrée au primaire ont des problèmes d’apprentissage. Selon le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, cela n’a rien d’étonnant.

« Les statistiques obtenues à partir des données colligées par les enseignants du primaire en 2012-2013 confirment les dires de nombreuses autres études, affirme-t-il. À savoir que le Canada dans son ensemble se situe loin derrière les autres pays développés au chapitre des services éducatifs et de garde à l’enfance (SÉGE). L’étude du ministère provincial de l’Éducation et du Développement de la petite enfance fait état d’environ un élève néo-écossais sur quatre (26,8 pour cent) ayant un retard de développement, selon les questionnaires auxquels leurs enseignants ont répondu. »

« Voilà une preuve plus que suffisante qu’il faut mettre sur pied un réseau public de SÉGE et bonifier de beaucoup les services de garde intégrés aux écoles, poursuit-il. C’est ce qu’on appelle le modèle “carrefour”; il marche très bien ailleurs, à Toronto en particulier. »

« Le gouvernement ne réalise pas toute l’importance, pour l’économie, d’investir dans les services éducatifs et de garde à l’enfance. Le rapport Robert Fairholm que nous avons commandé en 2011 démontrait que chaque dollar investi dans les services de garde produisait 2,23 $ pour l’économie provinciale. »

Selon le syndicat qui représente les éducatrices à la petite enfance, il existe des études similaires à l’échelle pancanadienne. Le rapport Fairholm était le premier du genre à porter sur la Nouvelle-Écosse.