Les professionnelles et professionnels de l’administration représentés par le SCFP, le NSGEU et Unifor sous l’égide du Conseil des syndicats de l’administration de la santé, ont voté résolument en faveur de la grève. Ce vote, favorable à 81,5 %, fait suite au rejet d’une entente de principe en avril.

Les trois syndicats représentent environ 5 000 membres dans tous les milieux hospitaliers de la Nouvelle-Écosse. Ceux-ci sont commis dans tous les services, opératrices et opérateurs d’équipement, adjointes et adjoints administratifs, transcriptrices et transcripteurs, archivistes médicaux, etc. Ils sont hautement qualifiés, puisque ces postes exigent la réussite d’un examen, une formation spécifique en informatique ou encore un diplôme d’études postsecondaires.

« Avec le rejet de l’entente de principe et maintenant ce vote de grève, les membres ont dit clairement qu’ils sont prêts à se battre pour obtenir ce qu’ils méritent », explique la présidente du NSGEU, Sandra Mullen. « Ils veulent maintenir la relativité des unités de négociation, qui s’est effondrée au cours de la dernière ronde de négociations collectives, et obtenir des primes de recrutement et de rétention qui reconnaissent que bon nombre d’entre eux cumulent plus de 25 ans de service. »

Le gouvernement, dans sa dernière offre, proposait de protéger l’ancienneté des employées occasionnelles en congé de maternité, un nouvel article sur le genre et la discrimination, ainsi que des améliorations aux congés autorisés, tout en rejetant en bloc les propositions pécuniaires syndicales.

« Quiconque se rend à l’hôpital en Nouvelle-Écosse interagit avec l’un de ces membres », précise Bev Strachan, coprésidente de l’équipe de négociation. « C’est la personne qui enregistre votre arrivée pour votre rendez-vous, celle qui assure le bon fonctionnement de l’étage, celle qui met à jour votre dossier médical, et ce ne sont là que quelques exemples. Sans ces gens, ce serait le chaos à l’hôpital. Il est temps que le gouvernement fasse une offre qui reconnaît l’étendue et l’importance de leur travail. »