Les syndiqués de la Galerie d’art de Vancouver votent en faveur d’un règlement négocié qui met fin à leur grève d’une semaine.
« Nos membres ont repoussé avec succès un certain nombre de concessions, en plus de remporter des gains qui amélioreront leur salaire et leurs conditions de travail, ainsi que ceux des futurs employés », explique Warren Williams, président de la section locale 15 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 15).
Les travailleurs avaient débrayé le 5 février en raison des salaires et de tentatives de la direction en vue d’éliminer des règles de longue date concernant les horaires de travail. Grâce à la médiation, les parties ont pu s’entendre sur une convention collective de quatre ans. Celle-ci exclut la concession proposée par la galerie sur les horaires. En outre, elle prévoit des augmentations de salaire rétroactives de 1,5 pour cent en 2017 et 2018, ainsi que des ajustements futurs de 1,75 pour cent en 2019 et de 2,0 pour cent en 2020.
« L’effet cumulatif de ces hausses entraînera une augmentation de 4,75 pour cent du chèque de paye des employés de la galerie en 2019, puis de 2 pour cent de plus l’année prochaine, précise M. Williams. Nous sommes ravis que l’employeur ait accepté la rétroactivité pour les augmentations de 2017 et 2018 et qu’il ait retiré sa demande de concession. »
Le SCFP 15 représente plus de 7 000 travailleurs œuvrant dans les services municipaux, sociaux, communautaires et scolaires, ainsi que dans les organismes sans but lucratif de Vancouver, dont plus de 190 syndiqués employés par la Galerie d’art de Vancouver.