Cette semaine, les assistants d’enseignement, les assistants de recherche et les chargés de cours de l’Université de Waterloo ont lancé la phase publique de leur campagne en vue de devenir membres du SCFP, le plus grand syndicat canadien dans le secteur universitaire.

« Nous sommes l’une des seules universités canadiennes où les AE, les AR et les chargés de cours ne sont pas syndiqués », explique Lynne Sargent, étudiante diplômée, employée de l’université et membre du comité d’organisation. « C’est pourquoi nous faisons beaucoup de travail non rémunéré. Nous souffrons de harcèlement et d’une application incohérente des règles. En outre, nous avons une influence bien mince sur nos conditions de travail. Nous avons choisi le SCFP parce qu’il s’agit d’un syndicat de base fort qui valorise l’autonomie locale. Et ses conventions collectives mettent la barre haute pour les travailleurs universitaires. »

Les travailleurs soulignent également que leur campagne est motivée par la faiblesse des salaires, leurs inquiétudes concernant les protocoles de santé et de sécurité, l’imprécision et l’incohérence des processus d’embauche, la lourde charge de travail et le manque de soutien en santé mentale.

« Jusqu’à présent, la réponse est très encourageante », estime Graham Cox, conseiller national au SCFP, qui soutient les efforts de ce groupe de travailleurs. « Les universités fonctionnent mieux lorsque leurs travailleurs sont traités justement, équitablement et de manière responsable. Une université de classe mondiale comme Waterloo ne devrait avoir aucun mal à répondre aux normes élevées que méritent ses étudiants diplômés. »

Le comité d’organisation fournit plus de détails sur cette campagne sur son site Web : https://organizeuw.org.

La section locale 793 du SCFP représente déjà plus de 500 travailleurs de soutien de l’Université de Waterloo, et ceux-ci appuient la campagne.

Le SCFP est le syndicat le plus important et qui connaît la croissance la plus rapide au Canada. Il compte plus de 700 000 membres, dont plus de 70 000 travailleurs du secteur postsecondaire. En Ontario, cela comprend les travailleurs de l’Université Ryerson, de l’Université Thorneloe, de l’Université de Toronto, de l’Université York, de l’Université Brock, de l’Université Lakehead, de l’Université McMaster, de l’IEPO, de l’Université Trent, de l’Université de Guelph, de l’Université de Windsor, de l’Université Carleton, de l’Université Laurentienne et du collège King’s University de l’Université Western Ontario.