Les enseignant(e)s à temps partiel de l’Université Saint Mary’s (SMU) seront sur le piquet de grève aujourd’hui, imitant leurs consœurs et confrères membres du SCFP 3912 à l’Université Mount Saint Vincent (MSVU), qui ont entamé leur grève hier. Les négociations ont atteint une impasse mercredi soir à la SMU, après une journée complète de pourparlers.

Comme pour les enseignant(e)s à temps partiel de la MSVU, les principales questions à régler sont la sécurité d’emploi et la rémunération. Les travailleuses et travailleurs cherchent à améliorer leur traitement et à obtenir une clause de garantie de contrat. Ainsi, un(e) membre qui aurait donné un certain nombre de cours par session pendant trois années consécutives se verrait garantir des contrats pour le même nombre de cours pendant les trois années subséquentes.

Actuellement, les enseignant(e)s à temps partiel doivent postuler pour chaque cours donné, chaque session, même s’ils ou elles ont déjà donné ce cours. Plusieurs membres travaillent pendant des années sans aucune garantie de revenu au-delà de courts contrats de quelques mois.

Les enseignant(e)s à temps partiel de la SMU sont aussi parmi les chargé(e)s de cours universitaires les moins bien rémunéré(e)s au Canada. Ils et elles ne bénéficient d’aucun avantage social et n’ont accès à ni pension, ni sécurité d’emploi, ni débouché sur un emploi permanent.

Erica Fischer, chargée de cours à temps partiel et vice-présidente du SCFP 3912, a déclaré ceci : « Nos conditions de travail ont une incidence directe sur celles des étudiant(e)s. Notre lutte d’aujourd’hui enrichira les salles de classe de demain. »

Le SCFP 3912 représente les enseignant(e)s à temps partiel, les auxiliaires d’enseignement et les chargé(e)s de cours de l’Université Mount Saint Vincent, de l’Université Saint Mary’s, de l’Université Dalhousie et du Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse (NSCAD).

Une entente de principe a été conclue par le SCFP 3912 et l’Université Dalhousie le lundi 20 octobre dernier. Les termes de cette entente de principe ne seront pas publiés tant que les membres n’auront pas eu l’occasion de les analyser et de les ratifier, ce qui se fera le plus tôt possible.