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Les employés de première ligne de la société d’aide à l’enfance (SAE) Family and Children’s Services of Guelph and Wellington County ont décidé de tenir tête à leur direction afin d’obtenir un contrat de travail équitable et de combattre les inégalités et les disparités dans cet organisme, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ces employés avaient accepté un gel salarial pour toute la durée de leur convention collective précédente, pour apprendre par la suite que la haute direction avait eu droit à une augmentation de 9 pour cent en une seule année.

« Nos membres refusent de creuser encore plus les inégalités, affirme la présidente du SCFP 4325, Cathy Thomas. Ils exigent d’être traités avec équité et respect. Nous ne réclamons pas des augmentations de 9 pour cent comme celles de la direction ; nous demandons seulement à l’agence de créer un milieu de travail plus équilibré et égalitaire, où le travail de nos membres sera reconnu et apprécié par l’entremise d’une convention collective équitable. »

Mme Thomas fait référence à la liste sur laquelle figure le traitement des hauts fonctionnaires en 2014. On y constate que trois des quatre hauts dirigeants de l’organisme ont eu droit à une augmentation nettement supérieure à 9 pour cent et que son ancien directeur général, le dirigeant le mieux rémunéré, a reçu une augmentation de 6,43 pour cent en une seule année. Ces hausses importantes ont été accordées alors que les travailleurs de première ligne enduraient un gel salarial de deux années consécutives.

« C’est pourquoi nos membres ont rejeté la dernière offre de la direction, poursuit Mme Thomas. Nous disons non au creusement des disparités salariales dans notre agence. Nos membres réclament une convention collective équitable, tout simplement, pour pouvoir continuer à aider les enfants à risque et leurs proches. La dernière chose dont notre clientèle a besoin, c’est d’une perturbation des services. »

Les parties reprennent les pourparlers le lundi 4 avril en présence d’un médiateur provincial. Elles seront en position légale de grève ou de lock-out à compter du samedi 9 avril à minuit une. Le SCFP 4325 représente 130 travailleurs sociaux qui participent au fonctionnent de l’agence et qui dispensent d’importants programmes pour les enfants et les jeunes à risque, ainsi que leurs proches. Ces travailleurs fournissent du soutien continu et des services à 450 familles ; ils aident les 150 à 200 enfants confiés aux bons soins de l’agence ; ils œuvrent auprès de 74 familles d’accueil. En plus, ils s’occupent des 25 à 50 personnes par jour qui se présentent à l’agence. Leur dernière convention collective est échue depuis le 31 mars 2015.

« Nous pressons les membres de notre conseil d’administration de se ranger du côté des travailleurs de première ligne, conclut Mme Thomas, et de convaincre la direction de faire un retour à la table des négociations avec l’intention franche de conclure une entente équitable et d’éviter toute perturbation inutile des services. »

Pour en savoir plus, contactez :

Cathy Thomas, présidente du SCRP 4325, 226-808-7893

Diana Zawadzki, conseillère nationale du SCFP, 905-515-9536

James Chai, Service des communications du SCFP, 905-739-3999