Selon le président provinciel du syndicat du personnel non enseignant des écoles publiques d’Edmonton, il y aura moins d’employés de soutien en septembre 2021 qu’il n’y en avait en septembre 2019, avant la pandémie.
Lorsqu’on lui demande pourquoi, le président du SCFP-Alberta, Rory Gill, répond en deux mots : « Jason Kenney. »
M. Gill affirme que le sous-financement et les coupes effectuées sous le couvert de la pandémie rattrapent le district scolaire.
« En avril 2020, l’UCP de Kenney a licencié des aides pédagogiques par Twitter, rappelle-t-il. Lorsque l’apprentissage en classe a repris, 181 membres du personnel ne sont jamais revenus. En septembre, d’autres pourraient manquer à l’appel. »
Pour Rory Gill, le blâme n’incombe pas au district scolaire, qui a puisé dans son fonds de prévoyance pour traverser la pandémie, mais bien au financement de l’éducation par le gouvernement Kenney.
« Chaque fois qu’il pense que les parents ne regardent pas, Jason Kenney coupe un peu plus dans l’éducation publique, puis ment à ce sujet et essaie de semer la confusion. Rien que dans ce seul district, il y a des centaines d’enfants ayant des besoins particuliers qui devront faire avec moins d’aides pédagogiques en septembre. »
« C’est franchement écœurant ce que Kenney a fait aux enfants albertains ayant des besoins particuliers, insiste M. Gill. Il avait promis de ne pas couper dans les premières lignes. Il a rompu cette promesse, et qui en paie le prix ? Certains des élèves les plus vulnérables. »