À l’occasion de la campagne électorale, la Division du transport aérien du SCFP, qui représente 18 500 agent(e)s de bord au Canada, appelle les partis à s’engager dès maintenant à réintroduire et à soutenir le projet de loi interdisant le travail non payé dans le secteur du transport aérien s’ils sont élus.
Les chefs de partis ont été invités à signer l’engagement du syndicat pour mettre fin au travail non payé des agent(e)s de bord, en réintroduisant, lors de la prochaine législature, le projet de loi C-415, initialement présenté par la députée néo-démocrate Bonita Zarrillo. Le projet de loi assurerait aux agent(e)s de bord une rémunération pour toutes les heures de formation et de travail, y compris celles avant et après le vol, et ce, à leur plein salaire.
« Les agent(e)s de bord vivent et travaillent dans des villes d’un bout à l’autre du Canada. Nos membres suivent ces élections de près », a écrit Wesley Lesosky dans une lettre adressée à tous les chefs de partis. « Personne ne devrait être obligé de travailler sans rémunération, surtout en pleine crise du coût de la vie. »
Cet effort s’inscrit dans le cadre de la campagne Le travail non payé, c’est du vol du SCFP, qui a mis en lumière les pratiques salariales abusives et archaïques de l’industrie du transport aérien. Au Canada, les agent(e)s de bord travaillent en moyenne 34,86 heures gratuitement chaque mois, principalement pour accomplir des tâches essentielles liées à la sécurité, mandatées par Transports Canada.
Lors de la 44e législature, désormais dissoute, le NPD et le Parti conservateur ont déposé un projet de loi visant à interdire le travail non payé dans le secteur du transport aérien. Wesley Lesosky, président de la Division du transport aérien du SCFP, attend de la prochaine législature qu’elle poursuive sur cette voie.