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PETERBOROUGH, Ont. – Une convention équitable qui tient compte de la valeur et du dévouement des enseignants contractuels de l’Université est la seule façon d’assurer une éducation de grande qualité à Trent, selon le représentant des travailleurs universitaires.

« Nous savons – tout comme les étudiants – que les travailleurs universitaires sont essentiels à la réussite des étudiants de Trent », affirme Stephen Horner, instructeur de cours et président de la section locale 3908 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). 

« Mais même après sept mois de négociations, l’Université refuse de prendre au sérieux les problèmes qui nous empêchent d’offrir une éducation de grande qualité. »

Le syndicat représente quelque 300 travailleurs universitaires de Trent, dont les instructeurs de cours, les instructeurs cliniques, les marqueurs, les chefs de tutorat, les chefs d’atelier, les conseillers pédagogiques, les conseillers en compétences académiques et les directeurs de travaux de laboratoire. 

« Nous sommes fiers de l’immense diversité et de l’éventail des compétences que nous apportons à l’enseignement à l’université Trent, poursuit M. Horner.  Nos membres sont extrêmement déterminés à préserver la qualité de l’éducation offerte aux étudiants, mais l’Université refuse d’aborder les problèmes de charge de travail, ce qui rend difficile le maintien et le développement de ce niveau d’engagement.  L’employeur choisit plutôt de risquer la grève en proposant un gel salarial et d’importantes concessions à un groupe de travailleurs essentiels. »

Les instructeurs du SCFP donnent entre 25 et 30 pour cent des cours enseignés à Trent, mais ils sont parmi les travailleurs les moins bien payés sur le campus et n’ont pas accès aux régimes d’assurance-maladie ou de retraite de l’Université. Ils subissent aussi les pressions du travail précaire qui les oblige à poser leur candidature à chaque nouveau semestre. 

« Les négociations offrent l’occasion d’aborder des problèmes qui touchent tant les étudiants que les travailleurs, explique M. Horner.  Des charges de travail gérables permettent aux enseignants d’accorder une attention personnelle aux étudiants et de leur offrir des commentaires plus approfondis et plus rapides sur leur travail.  Des améliorations modestes – et abordables – de leurs salaires et avantages sociaux réduiront le roulement du personnel et assureront aux étudiants une plus grande continuité dans leur apprentissage. »

Plus tôt ce mois-ci, les travailleurs ont accordé à leurs négociateurs un mandat de grève de 92 pour cent. Le syndicat sera en position de grève légale à minuit et une le 28 mars. 

« Nous craignons beaucoup qu’une grève n’entraîne un immense stress pour les étudiants, car nous amorçons les dernières semaines de cours et la période des examens. Nos membres veulent être dans la classe à enseigner et l’équipe de négociation fait tout ce qu’elle peut pour en arriver à une entente avec l’employeur », conclut Steve Horner.

Pour en savoir plus :

Steve Horner, président, section locale 3908 du SCFP, 705 313-2873

Grant Darling, conseiller syndical du SCFP, 705 743-0600, poste 23

Mary Unan, communications du SCFP, 905 379-3999, poste 240, ou 416 206-5609