Le syndicat du personnel de soutien de l’Université Thompson Rivers (TRU) à Kamloops, en Colombie-Britannique, demande à ce que ses membres puissent signaler les cas de harcèlement et de discrimination au travail en toute sécurité et de manière confidentielle. Le SCFP 4879, qui représente environ 700 membres du personnel de soutien de la TRU, demande à l’employeur de s’engager à mener une enquête approfondie sur les allégations d’inconduite de la part de cadres supérieurs. Il réclame aussi la mise en congé de ces personnes jusqu’à la conclusion de l’enquête.

« Tout le monde à la TRU a droit à un lieu de travail exempt de harcèlement et de discrimination de quelque nature que ce soit », insiste Lois Rugg, présidente du SCFP 4879. « Et on doit pouvoir signaler les problèmes à l’équipe d’enquête en toute sécurité. L’enquête de l’université doit être complète et permettre à toute personne victime de harcèlement ou de discrimination sur le campus de se manifester. »

Le syndicat demande également la mise en congé des cadres supérieurs de l’université qui font l’objet d’une enquête jusqu’à la conclusion de celle-ci, parce que ces personnes travaillent étroitement au quotidien avec les membres du SCFP.

« L’enquête doit respecter les droits de chacun et la sécurité des membres du SCFP 4879, ajoute Mme Rugg. Le syndicat croit qu’il est raisonnable de prendre des précautions pour exclure ces cadres du milieu de travail jusqu’à la fin de l’enquête. »