Le SCFP-Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé son avis, au nom de ses 3700 membres du secteur public, de son intention de négocier la prochaine convention collective, malgré la demande du gouvernement que le syndicat prolonge la convention collective actuelle de deux ans.
« Le gouvernement nous a demandé de prolonger notre convention collective, sans discuter des enjeux locaux ou sectoriels », a dit Sherry Hillier, présidente du SCFP-Terre-Neuve-et-Labrador. « Les syndicats ne fonctionnent pas de cette façon. Nos membres nous ont clairement informés, lors de notre tournée de pré-négociation à l’automne, qu’ils veulent négocier une convention collective équitable. Nous sommes prêts à prendre les grands moyens si nécessaire. »
La présente convention collective prend fin en mars pour les membres du SCFP qui travaillent dans la santé, l’éducation, les bibliothèques, à l’assemblée législative, le logement, les maisons de transition et les foyers de groupe.
« La dernière ronde de négociation a été difficile et très décevante », a expliqué Ed White, négociateur en chef du SCFP. « Nos membres ont accepté à contrecœur de renoncer à une augmentation de salaire et ont perdu leurs indemnités de départ. Ils sont maintenant impatients de négocier de façon sérieuse avec les employeurs avec qui ils travaillent tous les jours. »
« Il est évident que l’augmentation de salaire offerte dans le contrat prolongé est simplement de la poudre aux yeux pour cacher les réductions des régimes de retraite et des avantages sociaux des nouveaux employés. La négociation ne se limite pas à l’argent », explique Sherry Hillier. « L’une des priorités d’un syndicat est de négocier pour améliorer les clauses de la convention, en matière de santé et sécurité au travail, d’avantages sociaux et de conditions de travail. Le gouvernement n’a pas le droit d’interférer avec ce processus. »