Le 1er mai, travailleuses et travailleurs du monde ont célébré le militantisme et le pouvoir collectif qui ont mené à l’obtention de la journée de travail de huit heures ; ils y puisent de l’inspiration. Le SCFP-Saskatchewan reconnaît la Journée internationale des travailleurs, ou 1er mai, en solidarité avec des millions de travailleurs et de travailleuses du monde entier.
La pandémie de COVID-19 a révélé les faiblesses et les lacunes de nos protections en milieu de travail. Elle a aussi renouvelé notre détermination à lutter pour un travail décent, la sécurité, la dignité et le respect. Enfin, elle a souligné l’importance des services publics et la valeur de la main-d’œuvre de première ligne.
« Notre reprise passe par des services publics forts et la main-d’œuvre du secteur public », affirme la présidente du SCFP-Saskatchewan, Judy Henley. « Tout au long de la pandémie, les gens de première ligne se sont présentés au travail malgré les risques pour leur santé et celle de leurs proches. Il est temps que leur gouvernement se présente au travail pour eux. »
Le 1er mai, le SCFP-Saskatchewan a renouvelé son engagement à défendre les services publics et les droits des travailleuses et travailleurs, au Canada et dans le monde, à dénoncer l’oppression et à bâtir un monde post-pandémique qui ne redeviendra pas à l’ancienne « normale ».
« Nous ne permettrons pas aux gouvernements d’utiliser la COVID-19 comme couverture politique pour faire reculer les droits fondamentaux des travailleurs et des travailleuses, ajoute Mme Henley. Le 1er mai comme chaque jour, nous sommes solidaires des mouvements de résistance à l’oppression à travers le monde. Tant que nous ne sommes pas tous et toutes en sécurité, aucun d’entre nous ne l’est. »