Une délégation du SCFP menée par Nan McFadgen, présidente du SCFP-N.-É. SCFP a rencontré le ministre du Travail Mark Furey pour souligner le travail des membres du SCFP dans la province et établir un terrain neutre pour faire avancer nos intérêts communs.

Les deux parties ont convenu qu’on pourrait résoudre les problèmes en améliorant les communications, les ressources et le calendrier, en particulier dans les soins de santé où la réorganisation a entraîné beaucoup de changements et de stress pour les employés.

Au cours de la réunion, Mme McFadgen a invité le ministre Furey à engager son gouvernement dans une collaboration avec le syndicat pour élaborer une stratégie de recrutement et de rétention dans les soins de longue durée et les soins à domicile. Elle a souligné que le manque de personnel dans ce secteur se traduisaient par un nombre considérable d’heures supplémentaires à un coût élevé pour l’État comme pour la santé des travailleurs et les soins aux patients.

« Nos membres sont stressés et surchargés de travail; ils tombent malades », a déclaré Mme McFadgen. « Certains travaillent de 12 à 18 heures par jour, parce qu’ils ont des heures supplémentaires obligatoires. Beaucoup ne sont pas en mesure de prendre leurs vacances. Les travailleurs en soutien à domicile ont souvent plusieurs quarts fractionnés en une période de 12 heures, mais ils ne sont rémunérés que pour six ou sept heures. »

Mme McFadgen a souligné aussi que des incitations financières sont nécessaires pour encourager les gens à suivre la formation. « Il en coûte entre 7 000 $ et 8 000 $ pour suivre le cours de préposé aux soins continus (ACC en anglais). Beaucoup de gens qui aimeraient travailler dans ce domaine, principalement des femmes, ne peuvent tout simplement pas se le permettre. »

« Il s’agit d’un secteur en pleine croissance et le besoin de recrutement et de rétention est urgent », a-t-elle ajouté.

Louise Riley, présidente du comité de coordination des soins de longue durée du SCFP, a été ravie d’apprendre que le ministre a accepté de discuter des initiatives de recrutement avec d’autres ministères.

« Ce serait une mesure très importante pour ce gouvernement, a-t-elle déclaré. J’ai hâte de poursuivre les discussions. »

La présidente du comité de coordination du soutien à domicile au SCFP, Heather Croft, s’est dite également satisfaite du résultat de la réunion : « On attend cette collaboration depuis longtemps. Est-ce que ça se fera? Nous sommes prudemment optimistes. »

Le SCFP représente 19 000 travailleurs du secteur public en Nouvelle-Écosse. Il compte des membres dans la plupart des établissements de soins de longue durée de la province.