Le SCFP a écrit aux ministres de la Santé et des Services sociaux et communautaires pour réclamer une enquête sur la rémunération des cadres de Services canadiens de l’ouïe (SHO). Il a formulé cette demande après avoir appris l’existence de fortes augmentations de salaire alors que le personnel de première ligne est sous le coup de restrictions salariales imposées par l’État provincial.
Au cours de la dernière période rapportée, la PDG de Services canadiens de l’ouïe, Julia Dumanian, a vu sa rémunération augmenter de 13,3 pour cent. Cela porte son augmentation totale depuis 2015 à 155 pour cent. Selon la liste de divulgation de la province, les autres cadres supérieurs ont eu droit à des augmentations moyennes de 7,8 pour cent.
« Le gouvernement oblige le personnel de première ligne à se contenter d’une augmentation d’un pour cent par année », rappelle le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn. « Or, l’inflation est supérieure à sept pour cent, ce qui représente une énorme diminution du revenu réel pour les gens au bas de l’échelle. Pendant ce temps, ce groupe de gestion s’est tranquillement accordé des augmentations gigantesques. La loi 124 est injuste, et si vous attendiez le cas parfait pour illustrer son caractère inéquitable, le voici. »
SCO, qui fournit des services aux communautés sourdes, malentendantes et sourdes-aveugles, a reçu un peu plus de 23 millions de dollars en subventions provinciales en 2020-2021, principalement des ministères de la Santé et des Services sociaux et communautaires.
Le SCFP a demandé aux ministres d’exercer leur pouvoir en vertu de la Directive sur l’obligation de rendre compte en matière de paiements de transfert pour ordonner une vérification de l’organisme.