Le 29 novembre, le SCFP a remis au ministère de l’Éducation et du Développement de l’enfance de la Nouvelle-Écosse un exposé de position sur le programme de préprimaire. Ce document intitulé Early Childhood Education and Nova Scotia’s Pre-primary Program contient des recommandations pour aider l’État provincial à mettre en place un programme réellement universel et qui soit une réussite pour tous : enfants, familles et éducateurs.
« Pour que l’apprentissage et les soins de la petite enfance soient un véritable succès en Nouvelle-Écosse, il faut en faire plus dès maintenant, estime Mary Jessome, présidente du Conseil des syndicats scolaires du SCFP. Nous espérons que le ministre va étudier attentivement notre mémoire. »
« D’autres ont tenté de politiser les soins à la petite enfance, résume la Présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse Nan McFadgen. Voici ce que veut souligner le SCFP : dans l’immédiat, nos ratios en préprimaire, notre formation spécialisée et la dotation en personnel des classes constituent un modèle qui fonctionne, selon les dernières recherches canadiennes. Il fonctionne dans son concept, sinon dans sa mise en œuvre. »
« Les éducatrices de la petite enfance sont les personnes les mieux formées dans les techniques d’apprentissage par le jeu, souligne Grant Dart, conseiller syndical au SCFP. Et nous sommes tous d’accord sur le fait que c’est la méthode d’enseignement à privilégier au préprimaire. Ces éducatrices sont des professionnelles dûment formées et compétentes qui comprennent mieux que personne la valeur de l’apprentissage par le jeu. »
« Le SCFP est d’accord, dans l’ensemble, avec l’instauration du programme de préprimaire, précise M. Dart, mais il a quelques inquiétudes. C’est pourquoi nous avons fait des propositions au ministre. Nous espérons que son gouvernement en tiendra compte dans l’élargissement de ce programme. »
Vous pouvez télécharger un exemplaire de l’exposé de position Early Childhood Education and Nova Scotia’s Pre-primary Program. [uniquement disponbile en anglais].