CUPE Nova Scotia web banner. Images of 5 CUPE members at work, and the CUPE NS logo.Le syndicat représentant plus de 11 000 travailleuses et travailleurs de la santé et 4 800 autres du soutien scolaire en Nouvelle-Écosse demande au gouvernement provincial et aux employeurs d’adopter une approche équilibrée pour la mise en œuvre de la vaccination à la COVID-19 obligatoire annoncée aujourd’hui par le premier ministre Tim Houston et le Dr Robert Strang.

« Le SCFP a toujours accordé la priorité à la santé et à la sécurité de ses membres », rappelle la présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse, Nan McFadgen. « Nos membres ont le droit d’être en sécurité au travail. Et les gens ont le droit de recevoir des services publics dans un environnement sécuritaire. »

« Le gouvernement a décidé que la vaccination serait obligatoire, mais ce sera difficile, poursuit-elle. Nous avons donc demandé à nos sections locales de contacter les employeurs pour leur faire savoir que le syndicat s’attend à être consulté à l’avance. Les employeurs sont tenus de fournir des mesures d’adaptation raisonnables aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons médicales ou religieuses. »

« Outre les motifs protégés par les lois sur les droits de la personne, nous nous attendons à ce que les personnes non vaccinées ou qui choisissent de ne pas divulguer leur statut vaccinal risquent de subir des conséquences sur leur emploi. En tant que syndicat, nous reconnaissons notre obligation envers tous nos membres, y compris ceux qui ne sont pas vaccinés, et nous traiterons les actes des employeurs au cas par cas. »

« Nous continuerons d’encourager nos membres à se faire vacciner dès que possible, et nous continuerons de travailler avec les employeurs dans le cadre du déploiement de ce mandat de vaccination. »