Un jour après que la députée néo-démocrate Leah Gazan a présenté un projet de loi visant à abolir l’article 107 du Code canadien du travail, le président national du SCFP, Mark Hancock, s’est tenu fièrement aux côtés de membres de la Division du transport aérien du SCFP et des représentant(e)s du NPD et du Congrès du travail du Canada pour défendre les droits constitutionnels des travailleuses et travailleurs en matière de négociation.
L’article 107 accorde au ministre fédéral du Travail des pouvoirs vastes et arbitraires lui permettant de suspendre unilatéralement des grèves — des pouvoirs dont le gouvernement libéral a maintes fois abusé en se rangeant du côté des employeurs pour miner les droits des travailleuses et travailleurs.
Plus récemment, le gouvernement libéral a invoqué l’article 107 pour forcer le retour au travail de 10 000 agent(e)s de bord d’Air Canada. Ces membres du SCFP ont fait preuve de courage et de solidarité et contesté cet ordre injuste.
« La négociation collective fonctionne — mais pour ça, on doit la laisser suivre son cours », a déclaré Mark Hancock. « L’article 107 nuit aux moyens de subsistance des travailleuses et travailleurs et menace les droits constitutionnels de toute la population canadienne. Il doit être aboli. »
Depuis l’été 2024, les libéraux ont utilisé l’article 107 pour intervenir dans huit grèves, quasi-grèves et lock-out.
Le projet de loi sera débattu à la Chambre des communes plus tard cet automne.