Cette semaine, le personnel scolaire de la Saskatchewan s’est réuni à Yorkton à l’occasion du congrès annuel du Comité directeur du personnel scolaire (Education Workers Steering Committee ou EWSC). À l’ordre du jour : le manque de financement, le harcèlement et la violence en milieu de travail. Les stratégies de négociation sont également au cœur des discussions, alors que de nombreuses sections locales de la province se préparent à entamer des pourparlers dans le sillage des moyens de pression exercés par leurs collègues du nord de l’Alberta.

Le président du SCFP-Saskatchewan, Kent Peterson, a pris la parole lors de la première journée du congrès, exposant les mesures de défense des intérêts mises en œuvre par le SCFP-Saskatchewan au nom du personnel scolaire. « Nous continuerons à nous tenir à vos côtés pour exiger de Scott Moe et de son gouvernement de meilleures conditions pour les travailleuses et travailleurs, les élèves et les familles, a promis Kent Peterson. Le financement de l’éducation est une responsabilité essentielle du gouvernement provincial, et Scott Moe ne peut pas simplement se décharger de ses obligations en rejetant le blâme sur les divisions scolaires ou le gouvernement fédéral. C’est son travail, et il doit le faire. »

Quintin Robertson, directeur de l’éducation et chef de la direction de la Division scolaire Good Spirit, a livré un message de soutien, soulignant l’importance du travail accompli par le personnel scolaire du SCFP. Le ministre du cabinet fantôme en matière d’éducation du NPD de la Saskatchewan, Matt Love, a également pris la parole, rappelant qu’à une certaine époque, la Saskatchewan figurait parmi les chefs de file au pays en matière de financement de l’éducation. Dix ans plus tard, la Saskatchewan accuse désormais un retard par rapport au reste du pays en matière de financement de l’éducation.

Le Comité a également remis au ministre du cabinet fantôme une pétition à présenter à l’Assemblée législative de la Saskatchewan, réclamant que le gouvernement provincial prenne des mesures pour combler les lacunes causées par la perte du financement lié au principe de Jordan.

La question de salles de classe sûres et propices à l’apprentissage figurait également au cœur des préoccupations. Brianna Dellezay, de Saskatchewan Behaviour Consulting, a animé une présentation sur les techniques pour désamorcer une situation. Un autre moment fort du congrès a été le lancement de la campagne « La force du nombre (Strength In Numbers) » par le Comité directeur visant à négocier des enjeux communs à l’échelle de la province, alors que les conventions collectives arrivent à échéance et que les négociations débutent.

L’objectif du congrès de cette année était de véritablement fournir des informations que nos personnes déléguées n’auraient jamais entendues auparavant. Nous avons donc délibérément recherché des conférencières et conférenciers et des sujets qui apporteraient de la nouveauté », a déclaré Karla Sastaunik, présidente du Comité directeur du personnel scolaire. « Le savoir, c’est le pouvoir. C’est ainsi que nous pouvons construire un Comité qui fonctionne pour l’ensemble du personnel scolaire dans cette province. »

Le SCFP représente plus de 7 500 travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation en Saskatchewan. Nos membres sont des concierges et du personnel d’entretien qui veillent à la propreté et à la sécurité des écoles. Ce sont des assistant(e)s en éducation, des technicien(ne)s de bibliothèque et des aides pédagogiques qui sont là tous les jours pour aider les enfants à apprendre. Ce sont des conductrices et conducteurs d’autobus scolaires qui s’assurent que les enfants rentrent de l’école en toute sécurité. C’est du personnel administratif, des personnes chargées de l’assistance technique et bien d’autres membres qui veillent au bon fonctionnement des écoles. Ce sont des travailleuses et travailleurs sociaux, du personnel de cafétéria, des coordonnatrices et coordonnateurs des programmes communautaires et des spécialistes formé(e)s qui apportent un soutien supplémentaire aux enfants ayant des besoins plus importants.