Les employées et employés du New Dawn Guest Home, un établissement de soins pour bénéficiaires internes de Sydney, en Nouvelle-Écosse, ont voté à l’unanimité en faveur de l’exercice de moyens de pression. Ce vote s’est déroulé au cours des deux derniers jours.
Les 24 employées et employés sont membres du SCFP 3067. Ils négocient à la table principale sectorielle sous l’égide du ministère des Services communautaires.
Les pourparlers sont au point mort après deux jours de conciliation la semaine dernière. Il reste de nombreux points à régler, notamment les salaires et les retraites. Le SCFP souhaite obtenir un régime de retraite à prestations déterminées pour tous ses membres du secteur. À l’heure actuelle, seule une poignée de sections locales disposent d’un tel régime.
« Les salaires sont le principal enjeu de cette section locale », affirme Kathy MacLeod, conseillère syndicale au SCFP. « Ces membres gagnent seulement 90 % de ce que gagnent leurs homologues dans d’autres établissements de la province. » Elle précise que cet écart découle d’un examen gouvernemental mené en 2008 qui a déterminé, à tort, que le niveau de responsabilités du personnel varie d’un établissement à l’autre.
« Pourtant, ces gens effectuent exactement les mêmes tâches, affirme Mme MacLeod, comme l’administration de médicaments, les soins personnels et les activités du quotidien, et ils et elles sont autant exposées à la violence. Pourtant, on les paie au bas de l’échelle. »
La présidente du SCFP 3067, Gail Lawrence, affirme que les membres sont prêts et prêtes à entreprendre des moyens de pression, y compris une grève, en l’absence de rajustements salariaux : « Ces membres travaillent dur, et ils et elles accusent du retard depuis trop longtemps. Ça ne tient plus. On mérite la parité avec le reste du secteur. »
Les employées et employés de New Dawn sont aides-soignant(e)s, préposé(e)s au ménage, cuisiniers et cuisinières, directrices et directeurs d’activités, et membres du personnel d’entretien.