Le personnel de soutien scolaire de la Nouvelle-Écosse a ratifié d’un l’entente de principe, évitant ainsi l’application des moyens de pression qui planaient sur la province. Les huit sections locales du SCFP ont coordonné les négociations de leurs conventions collectives en demeurant unies et solidaires pendant près d’un an, ce qui leur a permis de faire des gains importants pour les travailleuses et travailleurs de ce secteur.
« Notre objectif était d’en arriver à un consensus unanime », a expliqué Nelson Scott, président du Conseil des syndicats scolaires de la Nouvelle-Écosse et président du SCFP 5050. « Les huit sections, les 5 000 travailleuses et travailleurs, nous ne faisions qu’un. Et ensemble, nous avons pu trouver un terrain d’entente avec l’employeur et arriver à un résultat dont nous sommes fiers. »
La violence au travail était une priorité absolue dans cette ronde de négociations, et le personnel de soutien scolaire a pu beaucoup faire progresser les clauses de santé et sécurité au travail. Le tout a également débouché sur un engagement signé par Brendan Maguire, ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, à l’effet que le personnel de soutien scolaire affilié au SCFP – qui était jusque-là exclu de la table ministérielle sur les écoles sûres et inclusives – sera désormais invité aux rencontres sur la sécurité dans les écoles.
Cette ronde de négociations aura également permis de s’entendre sur un ajustement forfaitaire des salaires, ce qui sera surtout avantageux pour les membres les moins rémunérés du secteur, et d’apporter des améliorations en ce qui a trait aux heures supplémentaires, aux congés payés et au régime de retraite.
« Le personnel de soutien scolaire est une partie intégrante du système public d’éducation, et son dévouement professionnel – ainsi que les services qu’il fournit à notre province – faisait autant partie des négociations que les autres questions qui ont été discutées », a souligné Nan McFadgen, présidente du SCFP–Nouvelle-Écosse. « J’espère que la population néo-écossaise comprendra qu’une bonne affaire pour les employé(e)s du secteur public est une bonne affaire pour nos services publics. »
Le Syndicat canadien de la fonction publique représente plus de 5 000 travailleuses et travailleurs dans les sept centres régionaux d’éducation et au Conseil scolaire acadien provincial. En octobre dernier, 94 % du personnel de soutien scolaire avait voté en faveur des moyens de pression, et les négociations sont passées à la conciliation avant qu’un accord de principe soit conclu le 28 février.