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Paul Moist, président national du SCFP, a profité de son discours au congrès pour déclarer aux délégués qu’après 42 années consécutives au pouvoir, le gouvernement conservateur de l’Alberta a besoin d’un « temps d’arrêt ».

Soulignant l’arrogance du régime conservateur, M. Moist a demandé au gouvernement de collaborer avec les employés de première ligne du secteur public à la réforme des régimes de retraite au lieu d’imposer des compressions aux travailleurs.

« La négociation, pas la confrontation, a martelé Paul Moist. Le régime de retraite des municipalités (Local Authorities Pension Plan ou LAPP) est un bon régime et nous n’accepterons aucune loi qui vise à le modifier de manière unilatérale. »

M. Moist s’en est aussi pris au gouvernement Harper, à Ottawa, qu’il accuse de rapprocher peu à peu le système canadien des lois du travail à l’américaine.  Il a également souligné que l’annulation de l’Accord fédéral sur la santé privera l’Alberta de 4,1 milliards de dollars de financement destiné aux soins de santé.

Il a invité les dirigeants du SCFP à accroître les communications avec les membres en faisant valoir que l’apathie faisait plus de tort aux employés du secteur public que Stephen Harper.

Affirmant que le mouvement syndical n’est plus aussi actif, ni aussi engagé qu’il l’était il y a 100 ans, à l’époque de la grève générale de Winnipeg, Paul Moist a plaidé en faveur d’une plus grande activité et d’une meilleure communication entre membres.

« Nous ne pouvons pas éviter les problèmes en baissant la tête et en espérant que nous ne serons pas frappés par les mesures d’austérité ou par la privatisation, a-t-il ajouté.  Le silence et l’acceptation ne sont pas des stratégies gagnantes. »

« Il faut un mouvement syndical actif pour lutter et pour obtenir la justice économique et politique pour la majorité de notre population – des travailleurs – qu’ils soient syndiqués ou non. »