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La Ville de Burlington a beau se vanter, à la lumière d’un sondage du magazine MoneySense, d’être la meilleure municipalité de taille moyenne au Canada, ses employés municipaux, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), se demandent bien pourquoi celle-ci ne déploie pas des efforts similaires pour devenir le meilleur endroit où travailler.

« Les employés municipaux de Burlington sont fiers de savoir que les services publics qu’ils fournissent ont contribué à l’obtention de ce titre », affirme le président du SCFP 44, Brian Fallon. Le SCFP 44 représente les 106 cols bleus de la ville. « Malheureusement, poursuit-il, les conditions de travail et de salaire de nos membres sont loin d’être les meilleures au pays. La rémunération des employés de la ville fait mauvaise figure, même quand on la compare à celle des municipalités avoisinantes comme Oakville et Hamilton. »

« Quelle ironie!, lance le président du SCFP 2723, Kevin Ferguson. On continue de designer notre ville comme le meilleur endroit où vivre, mais ce n’est certainement pas le meilleur endroit où travailler. » Le SCFP 2723 représente les 125 employés du transport en commun, dont les chauffeurs et les mécaniciens. « Les employés du transport en commun de Burlington se classent parmi les moins bien rémunérés en Ontario, précise-t-il. Tout ce que nous demandons, c’est d’avoir un salaire équitable et adéquat, surtout par rapport à nos collègues de Hamilton et d’Oakville. »

Les employés du transport en commun et les cols bleus fournissent une vaste gamme de services publics (autobus, entretien des routes, des parcs, des arénas, des centres de loisirs et des piscines, etc.), les services qui ont permis à Burlington de se classer parmi les meilleures villes au pays dans le palmarès du magazine MoneySense.

Or, Burlington, en tant qu’employeur, a beaucoup à faire pour mériter le titre que lui a décerné ce magazine. En effet, la ville doit composer avec un taux de roulement élevé, des problèmes de recrutement et le découragement du personnel, selon Dean Mainville, le conseiller national du SCFP qui accompagne les employés municipaux de Burlington que représente le SCFP.

Ce découragement est alimenté, entre autres exemples récents, par le refus de la ville d’accorder des avantages sociaux aux employés de plus de 65 ans, ou encore par le retard chronique de la ville à respecter une sentence arbitrale dans le dossier de l’évaluation des emplois et de l’équité salariale. « L’opinion générale, parmi les employés, c’est que la ville ne les respecte pas, eux et ce qu’ils font pour les citoyens, affirme M. Mainville. La ville a maintenant l’occasion de rebâtir la confiance et de corriger les problèmes qui couvent en accordant une convention collective équitable à ses syndiqués, une convention équivalente à celles en vigueur dans les municipalités avoisinantes. »

Les sections locales des employés du transport en commun et des cols blancs négocient le renouvellement de leur convention collective. Les parties doivent reprendre les pourparlers en médiation le 29 juin; elles seront en position légale de grève ou de lock-out à compter du 2 juillet. « Notre objectif, conclut M. Mainville, est d’obtenir un contrat équitable, pour que nos membres puissent continuer à servir les citoyens. Nous comptons sur la direction municipale pour revenir à la table avec la même attitude, afin que nous puissions éviter une perturbation des services qui affecterait les citoyens et les entreprises de Burlington. »

Pour en savoir plus, contactez :

Dean Mainville

Conseiller national du SCFP

 905-741-7541

James Chai

Service des communications du SCFP

 905-739-3999