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Après plus de trois semaines, les travailleuses et travailleurs des services d’intervention d’urgence après les heures d’ouverture, membres de la section locale 2316-1 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), attendent avec impatience la reprise des négociations aujourd’hui avec la Société de l’aide à l’enfance de Toronto.

« Depuis près d’un mois, les enfants à risque et leur famille sont privés du soutien nécessaire en temps de crise », a déclaré Aubrey Gonsalves, président de la section locale 2316-1 du SCFP.

« Nous sommes très heureux que la Children’s Aid ait accepté de revenir à la table de négociation, et nous sommes impatients de présenter les propositions qui selon nous sont essentielles pour résoudre ce conflit qui dure depuis beaucoup trop longtemps », a-t-il ajouté.

Le personnel des services d’intervention d’urgence après les heures d’ouverture fournit des services aux enfants en situation de crise dans la ville de Toronto, en dehors des heures de 8 h 30 à 16 h 30, du lundi au vendredi. Ces travailleuses et travailleurs hautement qualifiés et compétents fonctionnent avec un minimum de soutien, et interviennent fréquemment dans des situations à risque élevé à toutes les heures du jour et de la nuit.

« Lorsque les enfants et les familles sont en crise en soirée, durant les fins de semaine ou les jours fériés, ce sont ces personnes qui interviennent pour les aider à obtenir l’aide immédiate dont ils ont besoin », a déclaré Gonsalves.

Les membres de la section locale 2316-1 du SCFP ont déclenché la grève le 27 juillet, après deux ans et demi de vains efforts pour tenter de négocier leur première convention collective. Ils cherchent à obtenir de modestes améliorations en matière de santé et sécurité, de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires et avantages sociaux afin de combler l’écart avec leurs homologues des sociétés d’aide à l’enfance comparables.

« Un mois, c’est trop long pour les enfants et leur famille qui n’ont pas le niveau de soutien dont ils ont besoin et qu’ils méritent », a affirmé Gonsalves. « Nous sommes déterminés à négocier un règlement juste et équitable pour protéger les services vitaux fournis par nos membres. »

Les deux parties doivent négocier aujourd’hui avec l’aide d’un médiateur nommé par le gouvernement provincial. Si aucun accord n’est conclu aujourd’hui, une deuxième séance de négociation aura lieu le 28 août.

Pour plus de renseignements, communiquez avec :

Aubrey Gonsalves
Président de la section locale 2316-1 du SCFP
 416-463-5967, poste 3

Kevin Wilson
Communications du SCFP
 416-821-6641